L’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) a lancé mardi à Lomé un atelier régional de plaidoyer pour une durée de trois jours. Cet atelier est axé sur l’âge minimum au mariage, le consentement, l’éducation des filles et les violences basées sur le genre. Il s’inscrit dans le cadre des efforts visant à améliorer les documents et instruments juridiques nationaux, en conformité avec les dispositions continentales et régionales.
La rencontre réunit des experts des États membres de la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest). Elle entend contribuer à l’élaboration d’instruments juridiques conformes aux normes continentales et régionales en matière de santé sexuelle et de la reproduction ainsi que des droits connexes.
Les discussions portent notamment sur des textes législatifs conformes aux normes régionales et continentales concernant l’âge minimum au mariage, le consentement, l’éducation des filles et la lutte contre les violences basées sur le genre. Ces discussions sont essentielles pour l’harmonisation des législations dans la région.
« L’atelier permet de faire l’état des lieux de la mise en œuvre des recommandations et des instruments juridiques relatifs aux droits de la santé sexuelle et de la reproduction (DSSR) dans les pays membres de la CEDEAO. Notre mission est d’identifier les gaps et les défis actuels en matière de DSSR, et de partager les expériences et les leçons apprises dans ce domaine », a expliqué Dr Yves Armand Mongbo, représentant du directeur général de l’OOAS.
L’OOAS à la quête des meilleures pratiques
L’objectif de l’atelier est aussi d’identifier les meilleures pratiques en matière de DSSR en cours dans l’espace CEDEAO et de définir des stratégies pour combler les lacunes existantes dans ce domaine. Les participants travaillent également à l’élaboration d’une feuille de route par pays pour guider le processus d’amélioration des documents et instruments juridiques nationaux.
À la fin des travaux, les participants devront définir les prochaines étapes du processus d’accompagnement des pays dans la mise en œuvre de ces recommandations.
Dr Kokou Wotobé, secrétaire général du ministère de la santé et de l’hygiène publique du Togo, a souligné l’importance de l’adoption de ces directives communautaires.
“ L’adoption de ces directives communautaires permettront de combler les insuffisances observées dans certaines législations nationales. Ces directives consacrent l’avènement de législations harmonisées en matière de droits de la santé sexuelle et reproductive au sein de la région”, a-t-il indiqué.
L’OOAS, institution spécialisée de la CEDEAO, œuvre pour l’intégration régionale dans le domaine de la santé.
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