La Confédération « Alliance des États du Sahel » (AES) prépare le déploiement de sa force conjointe pour des opérations contre le terrorisme dans la région. Réunis mardi à Bamako, les chefs d’état-major des armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont validé un plan d’action centré sur la défense et la sécurité, qu’ils mettront en œuvre très bientôt.
Ce plan vise à sécuriser la région, confrontée au terrorisme, à la criminalité transnationale et à des tentatives de déstabilisation. Le Général Assimi Goïta, président malien et de l’AES, a reçu les responsables militaires pour leur donner des orientations stratégiques.
Plan d’action de la force conjointe
Selon le chef d’état-major général des armées du Niger, ce plan a été conçu pour répondre aux enjeux de sécurisation de la région, laquelle fait face non seulement au terrorisme et à la criminalité transnationale organisée, mais également à des tentatives de déstabilisation.
« Qui parle de sécurisation, parle de la création de conditions pour que nos populations puissent être davantage sécurisées afin de se concentrer sur ce qui est le plus essentiel, c’est-à-dire, le développement de l’espace » a-t-il martelé. Il a également précisé que le président Goïta a donné des directives claires pour concrétiser ce plan à travers des opérations de grande envergure.
« Les orientations du Président de la Transition du Mali visent à mettre en œuvre ce plan d’action de la force conjointe, en tenant compte du fait que les terroristes, les trafiquants et les bandits armés n’attendent pas », a conclu le général Moussa Salaoua Barmou.
En clair, cette sécurisation est essentielle pour permettre aux populations de se concentrer sur le développement économique de la région AES.
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