Faure Gnassingbé a pris part lundi à New York au sommet de l’Avenir au siège des Nations unies. Occasion pour le chef de l’Etat togolais d’appeler à des réponses globales et collectives face à des défis notamment alimentaires, sécuritaires ou écologique actuels. De même, Faure Gnassingbé a appelé à un nouveau modèle de coopération internationale, estimant que les institutions onusiennes sont désormais inadaptées aux défis contemporains.
Le sommet de l’Avenir est une rencontre de haut niveau qui a réuni dirigeants du monde, experts et acteurs de la société civile. Les participants ont mené des réflexions sur les défis cruciaux de la gouvernance mondiale face aux récents chocs internationaux notamment sanitaire, économique et sécuritaire.
Les travaux ont permis aux chefs d’Etat de réaffirmer leurs engagements en faveur des objectifs de développement durable et de la Charte des Nations Unies. Ceci dans la perspective de renforcement de la coopération internationale et de la consolidation des bases d’un système multilatéral revigoré conformément à l’agenda 2030.
Les États membres de l’Assemblée générale des Nations unies ont adopté le “Pacte pour l’avenir”, à l’unanimité, ainsi que ses annexes à savoir le Pacte numérique mondial et la Déclaration sur les générations futures.
La conviction de Faure Gnassingbé
Intervenant lors des travaux, Faure Gnassingbé a noté qu’à des crises systémiques et complexes, il faut des réponses globales et collectives face à des défis notamment alimentaires, sécuritaires ou écologique actuels.
« Ma conviction profonde face à ces menaces globales est qu’il n’y a d’avenir meilleur pour les générations actuelles et futures, que dans l’action collective et coordonnée de nos États. Et cette action collective doit se mener à l’intérieur des cadres politiques mondiaux rénovés », a-t-il déclaré.
Le chef de l’Etat togolais appelle à un nouveau type de multilatéralisme. En effet, Faure Gnassingbé a martelé que la gouvernance des « institutions mondiales est à de nombreux égards, obsolète ». Il affirme également les discussions comme les engagements multilatéraux ont montré leurs limites pour trouver des solutions réellement efficaces.
« Un nouveau modèle de coopération internationale s’impose à ce stade » a insisté le Président togolais.
L’Afrique, c’est l’avenir
Pour Faure Gnassingbé, ce nouveau modèle de partenariat est un impératif pour le développement socioéconomique des pays africains qui disposent déjà d’un capital humain considérable, d’une grande zone de libre-échange continentale et des opportunités d’investissement.
Le chef de l’Etat togolais a plaidé pour la promotion du partenariat public-privé et la création des conditions favorables à l’investissement privé.
« Pour regarder l’avenir, il faut regarder vers l’Afrique. L’Afrique va continuer à abriter la plus grande partie de la jeunesse mondiale. C’est là qu’il y a le potentiel de développement de marché le plus fort, notamment les nouveaux marchés du futur liés à l’économie verte ou bleue », a-t-il affirmé.
Faure Gnassingbé a ainsi appelé à faire de l’Afrique un terrain d’expérimentation pour de nouveaux modèles de partenariats multipartites, en mettant particulièrement l’accent sur le secteur privé comme moteur du développement socio-économique du continent.
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