Au Congo Brazzaville, l’on assiste ces derniers temps à une autre affaire qui risque d’exposer l’autre face cachée de cette justice congolaise. Un an après le décès de l’opérateur économique malien Waly Diawara, son héritage fait l’objet de nombreuses conquêtes. De Bamako à Brazzaville son patrimoine immobilier censé revenir à ses enfants selon le rite musulman est parfois bradé sous le silence cupide et complice de la justice.
Les Faits
Dans ce dossier, des personnes, en l’occurrence, deux frères de la famille Waly Diawara, associés de la société SAFA, cohéritiers d’un groupe de ,18 personnes, vont soustraire frauduleusement, le titre foncier d’un immeuble appartenant au défunt, et avec l’aide d’un avocat et d’une notaire véreux vont transformer cette soustraction de la chose d’autrui, en une donation prétendument effectuée à leur profit depuis 2008. Par des pratiques peu recommandables, ils vont lever des fonds pour près de 1,7 milliards de francs au moyen de ce document de donation faux dans une banque locale LCB BANK AFRICA au nom de leur société SAFA.
A la mort de l’opérateur économique, la partie civile va engager une procédure pour ramener le titre dans le patrimoine collectif, ça sera le début d’une bataille et les agents véreux de L’État à savoir l’inspecteur général et son collègue du protocole Sombo, vont profiter de la situation pour enliser l’affaire avec pour seul intention de se servir. Une plainte en bonne et due forme sera portée pour les faits de faux et usage de faux et blanchiment de capitaux contre les deux cohéritiers DIAWARA Mamadou et Diawara Abidi par l’un des fils le nommé Oumar Diawara.
Les incohérences d’un procès kafkaïen par la justice congolaise
Alors que la procédure introduite devant le juge d’instruction du 7eme cabinet du tribunal de Grande instance de Pointe-Noire, des mesures vont être prises conformément aux règles de droit applicables en République du Congo relativement au faux, à l’usage du faux et au blanchiment des capitaux. Contre tout attente, ce juge va être dessaisi au profit du juge du 4eme cabinet d’instruction de Brazzaville. Une demande de dessaisissement qui se fera sans notification au plaignant, par ailleurs constitué partie civile dans cette affaire.
Au contraire, le parquet contre toute attente va émettre un mandat d’amener à l’encontre de Sieur Oumar Diawara donc le seul crime est d’avoir décidé de s’opposer aux pratiques d’une autre époque de la part de ses frères encadrées par des avocats sans scrupules. Il lui est reproché d’avoir accusé ses deux frères de prolifération d’armes légères.
Ainsi, le 02 Août au Matin une brigade de gendarmerie va débarquer à son domicile à Pointe-Noire pour l’enlever au motif que le parquet de Brazzaville a émis un mandat d’amener à son encontre dans la succession de son défunt père.
Mais il s’agit principalement d’une complicité de ses deux frères mis en cause dans l’affaire avec l’inspecteur général des services judiciaires de Brazzaville qui sont à la manœuvre. Car comment expliquez-vous le dessaisissement du juge du 7e cabinet de Pointe-Noire alors que celui n’a jamais affirmé son incapacité à gérer ce dossier. Comment expliquer l’interpellation de Sieur Oumar Diawara alors que le dossier est d’ailleurs pendant devant le juge du 4e Cabinet ? Pourquoi la Gendarmerie va partir de Brazzaville pendant que le dossier était entre les mains de la justice à Pointe-Noire ? Quel est le véritable motif de cette tentative d’enlèvement qui pourrait conduire à assassinat ? Rien n’est à exclure.
Qui pour sonner le glas ?
Tout porte donc à croire que le dessaisissement de la juridiction de Pointe-Noire à celle de Brazzaville n’obéit qu’à une logique de contrôle de la part de celui qui est censé coordonner l’action des magistrats dans un pays où la séparation des pouvoirs reste d’actualité, mais surtout de faire taire une voix qui gêne afin d’inverser le rapport de force en faveur de l’oppresseur.
Il est donc urgent que l’Etat Congolais se saisisse de cette affaire afin de rendre la justice ceci d’autant plus que le bien, objet de la procédure pénale ayant soi-disant fait l’objet de donation a bel et bien été réintégré dans la succession ouverte au Mali. Ce qui confirme bien qu’il n’avait pas fait l’objet de donation régulière mais avait bel et bien été spolié.
C’est ainsi que pour préserver ses intérêts, la partie civile, ayant eu la vie sauve, a saisi la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples pour se voir faire justice et mieux la commission bancaire doit regarder le blanchiment de capitaux par la saisine qui lui a été faite.
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