Le Parti national panafricain (PNP) a tenu dimanche au stade d’Agoè un grand meeting de sensibilisation. Son président Tikpi Atchadam exige le retour à la constitution de 1992.
Le PNP pense que la voie de sortie de la crise politique dans laquelle baigne le pays depuis des décennies est la constitution de 1992. Il l’appelle la constitution du peuple à laquelle le parti au pouvoir ne doit faire entorse.
« A défaut du retour à la Constitution de 1992, nous serons bien obligés d’exiger le départ du système RPT-UNIR », met en garde le président Tikpi Atchadam.
Et si l’on pense que la marche a perdu son poids comme moyen de pression politique au Togo notamment avec l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) et ses marches répétitives sans gain de cause, c’est elle que défend le PNP pour arme de combat.
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« Une marche pacifique du siècle devant ouvrir la voie à la reconnexion du Togo. Une marche qui se fera de Cinkassé à Aného jusque dans la diaspora togolaise de par le monde entier, c’est une affaire de tous », déclare M. Tikpi.
Conscient des difficultés et des risques à ne pas négliger, il explique qu’ils seront le jour J une armée de femmes et d’hommes pacifiques.
Et comme pour exprimer leur détermination face à cette fâcheuse manière du pouvoir à réprimer violemment les marches, et aussi pour exhorter les citoyens à ne fléchir devant rien, il lance : « S’ils veulent nous enterrer, qu’ils nous tuent, nous n’accepterons pas d’être enterrés vivants. »
Le PNP demande à tout le peuple togolais de mettre de côté les intérêts politiques, religieux, ethniques et tribaux pour se joindre à la cause de la constitution de 1992.