Plus rien ne va à l’Université de Lomé. Du moins sur ces trois derniers jours. La répression policière qui a commencé mercredi alors que les étudiants cherchaient à tenir une assemblée générale se poursuit. Les étudiants voulaient se faire entendre pour la libération de deux de leurs camarades arrêtés et emprisonnés mercredi. Mais ils seront des dizaines à être bastonnés et arrêtés.
Ce ne sont plus deux étudiants qui sont entre les mains des forces de l’ordre et de sécurité du Togo mais plusieurs dizaines. Après les multiples gaz lacrymogènes tirés sur les étudiants, c’est désormais une rafle qui est en cours.
Les policiers arrêtent tous les étudiants trouvés dans l’enceinte de l’Université et même ceux qui fuient la répression pour se cacher dans la brousse. Ils sont conduits vers une destination inconnue pour l’heure.
Alors que les appels au calme et à la libération des étudiants se multiplient, les autorités ne comptent visiblement pas apaiser la situation. En témoigne la violence exercée sur plusieurs étudiants.
Depuis ce matin, une image témoigne au monde entier le comportement des policiers togolais, qui ont été pourtant sensibilisés à plusieurs reprises sur le respect des droits humains.
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Rappelons que les étudiants qui répondaient d’abord à l’appel de la Ligue togolaise des droits de l’étudiant (LTDE) puis du Mouvement pour l’émancipation de l’étudiant togolais (MEET) réclament la rénovation complète des amphis et salles de cours, la sonorisation dans les amphis, l’installation des projecteurs dans les amphis, l’installation des ventilateurs résistants dans les amphis et salles de cours.
Ils demandent également la construction d’un second amphi 1500 sis derrière le bloc polyvalent d’ici la rentrée prochaine, la Construction de 5 blocs polyvalents de 2250 places au campus sud, l’électrification, notamment.
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