Au Togo, la nouvelle assemblée nationale a démarré ses travaux. La session de droit présidée par Prof Aimé Gogué, député de l’opposition, permettra d’adopter le règlement intérieur et élire le bureau de l’Assemblée. Jean-Pierre Fabre, député élu de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) était absent à la rentrée parlementaire. Edem Atantsi, secrétaire aux affaires politiques de l’ANC affirme que le parti ne siégera pas à l’Assemblée nationale.
Une nouvelle Assemblée nationale avec 5 partis politiques
La nouvelle assemblée nationale qui vient va être animée par 5 partis politiques différents. En dehors d’Union pour la République (UNIR) qui a la majorité, il y a l’Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI), l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) et les Forces Démocratiques pour la République (FDR), des partis de l’opposition.
Côté opposition spécialement, ce sont Jean-Pierre Fabre (ANC), Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson (DMP) et Me Kokou Dodji Apevon qui ont été élus dans le Golfe. Les deux autres, Aimé Tchabore Gogue et Kossivi Wonyra, tous d’ADDI ont été élus respectivement à Tandjouare et à Danyi.
Parmi ces élus de l’opposition, le député de l’ANC a décidé de ne pas siéger. Jean-Pierre Fabre ne se retrouve pas dans les résultats des législatives proclamés par la CENI et confirmés par la Cour constitutionnelle.
Les raisons du boycott de l’ANC
Lors d’une intervention sur la radio Victoire, Edem Atantsi a expliqué que cette décision découle de ce qu’il a qualifié de « mascarade électorale sans précédent » orchestrée par le parti Union pour la République (UNIR) le 29 avril. « Je crois qu’il faut penser à autre chose et réfléchir autrement. On ne peut pas s’aligner. Car aller à l’Assemblée c’est rentrer dans les rangs », a-t-il déclaré.
À la rentrée parlementaire, le parti Forces Démocratiques pour la République (FDR) a également été absent. Il reste incertain si ce parti décidera de siéger ou non à la nouvelle Assemblée nationale.
Les résultats officiels des élections législatives qui donnent à UNIR 108 des 113 sièges disponibles sont contestés par les partis d’opposition qui n’ont récolté que 5 sièges. L’opposition togolaise a dénoncé des irrégularités et un manque de transparence dans le processus électoral.
Le boycott de l’ANC et l’incertitude entourant la participation du FDR à la nouvelle Assemblée nationale illustrent le mécontentement des leaders de l’opposition.
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