Lomé abrite depuis lundi un symposium culturel organisé par l’institut régional d’enseignement supérieur et de recherche en développement culturel IRES-RDEC. La rencontre se donne pour tâche de rehausser l’éclat du secteur culturel dans l’espace UEMOA (Union économique et monétaire Ouest africaine). Les travaux ont été ouverts par le ministre de la communication, de la culture, des sports et de la formation civique, Guy Madjé Lorenzo.
Placé sous le thème « Dimension culturelle du développement et intégration régionale dans l’espace UEMOA, défis enjeux et perspectives », le symposium réunit professeurs, chercheurs, enseignants et professionnels de la culture. Objectif, identifier les opportunités d’une meilleure contribution de la culture au développement économique au sein de l’UEMOA.
« Le constat qui a été fait est qu’il y a entrave dans la classification des biens culturels et qu’il y a problème de financement dans la mobilité des artistes », déplore le Directeur Général de l’IRES-RDEC, Kodjona Kadanga.
Les participants à la rencontre de Lomé qui dure deux jours, vont passer en revue les politiques et programmes de développement culturel mis en place par l’UEMOA et par les Etats membres.{loadmodule mod_phocagae,Phoca ADS}
« Il n’est plus un secret pour personne aujourd’hui que le secteur de la culture a un impact indéniable sur le produit intérieur brut des pays de l’espace UEMOA. Et Selon les statistiques de l’UNESCO, le commerce international des biens culturels est l’un des secteurs les plus dynamiques de l’économie mondiales et les exportations culturelles dans les pays africains dont ceux de l’espace UEMOA dépassent l’exportation des matières premières », a relevé Guy Madjé Lorenzo.
Le ministre togolais en charge de la culture émet le vœu, que la culture soit désormais au centre de toutes les stratégies et politiques au sein de l’union.