Les enseignants-chercheurs et le personnel administratif et technique de l’Université de Lomé (UL) n’en peuvent plus. Ils ont manifesté vendredi pour exiger de meilleures conditions de travail et de vie. Faute de satisfaction de leurs revendications, ils comptent tenir 2 jours de grève les 23 et 24 mai prochains.
La manifestation qui a duré 2 heures de temps s’est déroulée au carrefour du cinquantenaire de l’UL. Les organisateurs ont donné jusqu’au mercredi 22 mai aux autorités pour répondre favorablement à leurs revendications. En cas de réponse négative ou d’absence de réponse, ils menacent d’une grève totale les 23 et 24 mai prochains.
« Nos droits sont bafoués. Nous demandons aux autorités de prendre les mesures adéquates, car nous n’abandonnerons pas tant que nos demandes ne seront pas satisfaites », a déclaré le Professeur Mohou Mensanh de la Faculté des Sciences et du Département de Physique de l’UL.
Les enseignants-chercheurs et le personnel administratif réclament principalement le paiement des arriérés de dix mois issus des accords de 2011, ainsi que les augmentations salariales de 5 % et 10 % promises par le chef de l’État en 2020 et 2022 respectivement, pour atténuer le coût de la vie pour les enseignants et le personnel administratif des universités publiques togolaises.
Les enseignants-chercheurs revendiquent…
« Depuis 2011, les enseignants et le personnel administratif de l’UL ont fait preuve de patience. À cette époque, des accords avaient été signés, prévoyant des arriérés de paiement pour les enseignants du supérieur, mais ces montants n’ont toujours pas été versés. Par la suite, des augmentations de 5 % en 2020 et de 10 % en 2022 avaient été promises, mais elles n’ont pas encore été payées », a ajouté le Professeur Mohou Mensanh.
Les revendications incluent également l’autonomie de l’Université de Lomé, la résolution des problèmes des retraités et l’annulation de l’arrêté concernant l’affectation de Dr Hounsi Ayi Djifa, secrétaire général du Syndicat de l’enseignement supérieur du Togo (SEST).
Ce dernier avait été muté à l’École normale supérieure (ENS), en raison de son engagement syndical, d’après ses soutiens.