Les populations togolaises pourront prochainement disposer de l’eau potable et voir les maladies hydriques qui font ravages dans les milieux ruraux diminuées. Ceci grâce à l’utilisation des purificateurs dotés d’un système de filtrage mobile d’eau, à utilisation facile, personnel ou familial, sans ajout de produits chimiques comme des comprimés de chlore. La technologie a été présentée jeudi à Lomé par la société allemande Filtron qui fabrique des filtres dénommés « Filtron Camp ».
Le Filtron Camp présenté jeudi est comprend deux dispositifs à savoir : un filtre qui élimine les particules et le système d’électrolyse capable de transformer l’eau des cours d’eau en eau potable, en la débarrassant des bactéries et des microbes.
La particularité de cet appareil mobile réside dans le fait que le traitement de l’eau se fait sans ajout de produit chimique.
« Ce qui rend cet appareil exceptionnel, c’est qu’il a une durée de vie inestimable, seul le filtre peut être changé. Il a tenu à préciser que le traitement de l’eau à base de chlore ne débarrasse pas l’eau traitée des microbes et des bactéries. Ce traitement peut être nuisible à la santé, si les dosages ne sont pas respectés », a indiqué Christian Zierhut, le Directeur de la société Filtron.
La société entend doter dans les prochains jours certains établissements scolaires de l’intérieur du pays qui disposent déjà d’un système de forage, de cette technologie. Egalement, il est annoncé une expérimentation du Filtron à Kpové, localité de la préfecture de Haho.
M. Zierhut assure que sa société est arrivée au Togo pour faire un transfert de technologie conformément aux Objectifs de développement durable.{loadmodule mod_phocagae,Phoca ADS}
« Nous allons mettre sur pied d’une structure de fabrication de désinfectants à coût abordable et qui seront distribués dans tous les coins du pays », a-t-il promis.
Certains pays africains et surtout ceux touchés par la maladie à virus Ebola bénéficient déjà de cette technologie qui a été homologuée dans les années 1950 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).