La formation politique, Forces Démocratiques pour la République (FDR) a investi samedi ses candidats en lice pour les législatives et régionales. La cérémonie a eu lieu à Lomé en présence des militants et sympathisants du parti. Me Dodji Apevon, président national en a profité pour expliquer le bien-fondé de la participation des FDR à ce double scrutin du 20 avril prochain.
Les candidats investis sont présents dans 22 circonscriptions électorales pour les régionales et dans 19 pour les législatives. Ils sont donc en ordre de bataille pour les campagnes électorales qui démarrent le 04 avril prochain.
« Au cours de la campagne qui va s’ouvrir dans quelques jours, saisissons l’opportunité pour intensifier partout sur l’étendue du territoire national, l’indignation et la colère de nos concitoyens contre l’entreprise macabre de réécriture de notre constitution, engagée par le régime et ses collaborateurs, afin qu’ils se mobilisent massivement pour les sanctionner dans les urnes », a demandé Me Apevon à ses candidats.
C’est clair qu’il aiguise les FDR contre la révision constitutionnelle issue du vote de l’assemblée nationale dans la nuit du 25 au 26 mars derniers par des députés dont le mandat est arrivé à terme en fin d’année 2023.
Cependant, il déclare que la chute du régime RPT-UNIR est en marche. Elle arrivera bientôt… Ce n’est qu’une question de temps.
« Au FDR, nous sommes des croyants convaincus que malgré les plans diaboliques de ceux qui se prennent pour dieu pour les Togolais en se vantant que leur règne ne prendra jamais fin, la prophétie d’Esaïe qui s’est réalisée pour le peuple d’Israël, se réalisera aussi pour le peuple togolais », a confessé le leader national des FDR.
Participation aux législatives et régionales
Pour Me Apevon, le boycott des législatives et des régionales du 20 avril prochain est suicidaire. Il s’inscrit alors en faux contre ceux qui arguent que participer à ces élections, c’est d’accompagner le pouvoir.
Dans les faits, il explique que le boycott des partis politiques d’opposition des législatives de 2002 et de 2018 n’a fait qu’aggraver la situation socio-politique au Togo.
« Cet après le boycott des législatives de 2002 que le régime a fait sauter les verrous de la limitation du nombre de mandat présidentiel et le mode de scrutin à deux tours consacrés par la constitution de 1992, adoptée à une majorité écrasante par le peuple togolais », a-t-il justifié.
L’ancien député à l’assemblée nationale ajoute que c’est également après le boycott des législatives de 2018 que la 6è législature a été abandonnée au RPT/UNIR et à ses affilés. Ce qui leur a permis en fin de mandat de commettre l’acte scandaleux qu’ils (les partis d’opposition extra-parlementaires) dénoncent tous aujourd’hui.
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