Le gouvernement togolais vient de publier un rapport intitulé « Déclaration des risques budgétaires 2024-2026 ». Le document contient de nouvelles mesures macroéconomiques prises par le Togo en vue de renforcer la résilience de l’économie. Ces mesures touchent à plusieurs secteurs d’activités.
Le Togo a actuellement une croissance économique de 5,2% et compte atteindre 5,8% d’ici à 2030. Pour ce faire, il lui faut se renforcer contre les risques inflationnistes.
Ainsi dans le rapport « Déclaration des risques budgétaires 2024-2026 », dans le domaine agricole, il est prévu la promotion des chaînes de valeurs, tout en se basant sur la maîtrise de l’eau, l’aménagement, la construction, ainsi que la réhabilitation des ouvrages hydro-agricoles et des infrastructures de production halieutique.
Il sera aussi question d’une gestion efficace et durable des bassins hydriques transfrontaliers. Selon le rapport, le développement de l’agriculture dépend en outre de ces bassins.
« La gestion durable des bassins hydriques transfrontaliers permettra d’assurer la disponibilité des ressources en eau pour le développement agricole », explique le rapport qui précise qu’une attention particulière doit être accordée à l’accroissement de la transformation des produits locaux et les exportations.
En ce qui concerne le rendement agricole, une éventuelle baisse n’est pas écartée. Face aux efforts du gouvernement d’approvisionner les agriculteurs en intrants agricoles, le principal défi du secteur reste les aléas climatiques.
Risques budgétaires et climat des affaires
La Déclaration des risques budgétaires 2024-2026 prévient que face à la résurgence des crises sur le plan mondial, toute évolution défavorable de la conjoncture pourrait affecter les perspectives. Les éventuels risques liés à ces situations ont été identifiés dans le rapport qui recommande la poursuite des démarches pour attirer les investissements directs étrangers.
De même, le rapport détaille qu’une fluctuation des prix les produits pétroliers sur le marché mondial peut entraîner l’inflation. Une éventuelle hausse des prix pourrait conduire à une augmentation des dépenses publiques, des coûts de production des entreprises, et affecter le pouvoir d’achat des consommateurs. C’est ainsi que toute l’économie nationale peut donc se retrouver touchée.
« Il y aura une augmentation substantielle des investissements tant publics que privés. Quant aux taux d’exécution des dépenses publiques, on peut noter que le taux d’investissement public est passé de 5% en 2019 à 11% en 2022. Les investissements directs étrangers pourraient aussi augmenter de près de 135% à l’horizon 2035 grâce à la Zlecaf », alerte la Déclaration des risques budgétaires 2024-2026.
Pour y arriver, il est prévu une évaluation de la conjoncture économique togolaise et de ses perspectives, pour agir avec efficacité.
Visiblement que la feuille de route gouvernementale, à travers ses axes permette de booster le développement économique pour parvenir au bien-être social des populations.