Le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo ont entamé lundi à Lomé un atelier sur l’utilisation et la dissémination des données de recensement général à l’ère des nouvelles technologies. Les travaux ont été ouverts par Essohanam Edjeou, représentant le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Sandra Johnson. Cette rencontre entend permettre à ces pays de tirer meilleure partie des données géoréférencées de population et d’infrastructures.
L’atelier est organisé par l’UNFPA-Togo. Ceci à l’intention de ces 4 pays qui ont récemment connu leur tout premier recensement général numérique de la population et de l’habitat.
Il se veut un creuset d’échange et d’innovation où les participants explorent tous ensemble les potentiels offerts par les technologies de pointe pour remodeler l’approche des données géoréférencées.
Pour les organisateurs, le recensement numérique est moins onéreux en termes de ressources financières et sert de catalyseur pour mobiliser et impliquer les talents africains dans les efforts collectifs.
« C’est dans cet esprit de recours à l’innovation et aux nouvelles technologies que le présent atelier de co-construction est organisé. Notre objectif est de valoriser les milliards de francs CFA que nous dépensons chaque fois pour organiser les recensements, en exploitant au mieux la masse de données collectées pour formuler de meilleures politiques qui amélioreront les conditions de vie de nos populations », a expliqué Barbara Laurenceau, la Représentante résidente de l’UNFPA au Togo.
Pour Mme Laurenceau, la vision de l’UNFPA est de combler le gap persistant entre meilleures données et meilleures politiques en développant de nouveaux produits au moyen de nouvelles technologies, de l’intelligence artificielle et des innovations pour rendre les données disponibles et accessibles.
Apport de l’UNFPA pour le récensement au Togo
L’atelier se tient sur 3 jours. Elle offre l’occasion à ces pays qui ont récemment réalisé leurs recensements généraux de la population et de l’habitat dans le cadre du cycle 2020 des recensements généraux de la population instituée par les Nations Unies de partager leur expérience.
Celui du Togo, souligne Essohanam Edjeou, a été une réussite grâce aux appuis multiformes du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Notamment pour sa mission de suivi indépendant du dénombrement qui s’inscrit dans les mesures d’assurance de qualité de l’opération.
Parallèlement, le directeur de cabinet du ministère en charge de la planification espère que l’atelier régional de Lomé va aider le Togo à relever les défis futurs en matière de recensement.
« Nous saluons l’organisation de ce régional au Togo qui intervient dans le contexte où le pays s’active à réaliser dans les mois à venir sa 4è enquête démographique et de santé. Il offre ainsi la possibilité d’analyser, plus tard conjointement ces données et celles du recensement en appui au programme de production de données du pays », s’est-il réjoui.