Les femmes togolaises, toutes actrices de développement veulent comprendre et apporter leur contribution à l’élaboration du nouveau programme national de développement (PND). Réunies par l’association Women in Law and Developement in Africa (Wildaf) session Togo, elles ont tenu jeudi un séminaire de travail à Lomé.
Issues d’une trentaine d’Organisations de la société civile, ces femmes togolaises ne comptent pas rester en marge dans le processus d’élaboration du nouveau programme de développement du Togo. Et c’est dans l’optique de s’approprier ce qui est déjà fait qu’elles se sont réunies avec le soutien de la délégation de l’Union Européenne pour échanger.
« On a commencé le programme national du Développement du Togo, un programme qui va remplacer la SCAPE, et ce sera la politique nationale de développement de notre pays. Et nous avons trouvé que c’est important et opportun pour les organisations de la société civile présentent au Togo de placer les préoccupations et les besoins réels des femmes dans ce programme », déclare la présidente de Wildaf Togo, Claire Quenum.
Mme Quenum estime que les femmes occupent plus de la moitié de la population togolaise et qu’à ce titre l’atteinte des objectifs du développement ne peut être un pari gagné si elles sont laissées de côté.
S’agissant du processus d’élaboration même en cours, le directeur de la coopération bilatérale au ministère de la planification du développement, Christophe Akpoto-Komlagan rassure de la bonne évolution.
« Nous venons de terminer une activité marathon de trois semaines où tous les sectorielles ont présenté leurs stratégies. Dans les semaines à venir, nous allons reparcourir tout ce qui est fait et commencer la rédaction », indique M. Akpoto.
Le Directeur de la coopération bilatérale félicite l’initiative de Wildaf et l’appui de l’Union Européenne pour cette rencontre.