Le ministre togolais des affaires étrangères était jeudi dernier à Niamey. Prof Robert Dussey a été reçu par le Premier ministre de la transition nigérienne, Ali Mahaman Lamine Zeine. Il a annoncé qu’un chronogramme est défini actuellement pour mener à bien la transition.
Le chef de la diplomatie togolaise s’est rendu auprès des autorités nigériennes au nom du président togolais, Faure Gnassingbé. La CEDEAO avait choisi le chef de l’Etat togolais, ainsi que ses homologues du Bénin et de la Sierra Leone comme médiateurs afin de discuter avec les militaires au pouvoir pour un retour à la normale dans les prochains mois.
« Nous sommes venus à Niamey pour rencontrer le premier ministre nigérien. Nous devons venir normalement avec mon homologue de la Sierra Leone, mais malheureusement à la dernière minute une contrainte l’a empêché de faire le déplacement à Niamey », a déclaré Prof Dussey aux médias à Niamey.
La transition, la CEDEAO la veut courte
Le patron de la diplomatie togolais a eu une séance de travail avec le premier ministre et son homologue des affaires étrangères du Niger.
« Nous avons travaillé et convenu du contenu du timing de la transition… Ceci est une avancée », a annoncé le diplomate togolais parlant d’une « séance très enrichissante ».
Le chef de la diplomatie togolaise annonce un nouveau déplacement à Niamey début janvier. Cette fois, il devrait être en compagnie de son homologue de la Serra Leone. Ce sera alors l’occasion de discuter de la finalisation du chronogramme de la transition.
La CEDEAO, qui a reconnu officiellement la chute de Mohamed Bazoum, a conditionné l’allègement des sanctions contre le Niger par l’acception par les militaires d’une transition courte.
Le général Abdourahamane Tiani et ses hommes avaient préalablement laissé entendre qu’ils auront besoin d’une durée de trois ans pour remettre le pays sur les rails et remettre le pouvoir aux civils. On attend janvier pour savoir quel est le contenu du chronogramme annoncé.