Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) remet sur le tapis l’importance de l’examen de Probatoire dans le système éducatif de nos jours. Le Mouvement du Pasteur Komi Edoh qui, dans un communiqué s’interroge sur l’utilité de cet examen, parvient à conclure que le gouvernement togolais doit organiser des états généraux de l’éducation afin de procéder aux réformes indispensables aux exigences actuelles.
Selon le MMLK, le Togo reste le seul pays dans la sous-région à conserver jusqu’à cet instant, l’examen du Probatoire.
Le Mouvement informe que le BAC I, de nos jours fait objet de polémique et de contestation généralisée allant à qualifier cet examen d’un obstacle aux études scolaires et son diplôme d’un ornement sans valeur ni gloire.
Il s’explique en affirmant que des milliers d’élèves de classes de première ont vu leurs études cesser à mi-chemin pour avoir raté plusieurs fois le probatoire.
Par conséquent, le Mouvement « La voix des sans voix », trouve qu’il serait judicieux d’uniformiser et d’adapter le système éducatif togolais aux normes régionales et internationales.
Il appelle les parents d’élèves et autres acteurs à relancer le débat avec les autorités afin de parvenir si possible au cours des prochaines rentrées scolaires à la suppression dudit examen.
Dans le même temps, il exhorte le gouvernement à organiser les états généraux de l’éducation afin de procéder aux différentes réformes indispensables aux exigences actuelles.
Par ailleurs, le maintien de cet examen s’inscrirait dans le souci de renforcer le niveau des apprenants du Togo avant leur entrée dans les universités afin d’être compétitifs et efficaces par rapport aux autres du continent.