L’Union Européenne a besoin de L’avis de Faure Gnassingbe dans la renégociation des accords de Cotonou qui arrivent à échéance 2020. Louis Michel, l’émissaire de la commission de l’UE a été reçu dans ce sens vendredi par le Chef de l’État togolais.
En effet, les accords de Cotonou entre l’UE et les États d’Afrique Caraïbes (ACP) a été signé le 23 juin 2000 après l’expiration de la convention de Lomé.
Conclu pour 20 ans cet accord révisé tous les 5 ans, réunit les 79 pays du groupe ACP et les 28 pays de l’Union Européenne, soit une population totale de plus de 700 millions de personnes.
Il a pour objectif fondamental de rétablir les équilibres macro-économiques, de développer le secteur privé, d’améliorer les services sociaux, de favoriser l’intégration régionale, de promouvoir les chances d’égalité entre hommes-femmes, de protéger l’environnement et d’abolir de manière progressive et réciproque les entraves aux échanges commerciaux.
Pour M. Michel, le Président togolais respecte bien cet accord. Il s’est félicité de l’intérêt du chef de l’État pour la coopération ACP-UE et ses ambitions pour de nouveaux accords intégrant désormais de nouveaux défis tels que l’emploi des jeunes, la lutte contre le terrorisme, le développement et la gouvernance.