Le colonel Calixte Madjoulba prépare les esprits contre les conséquences néfastes de l’harmattan. Le ministre de la sécurité et de la protection civile appelle les acteurs impliqués dans la prévention et la gestion des risques de catastrophes à une surveillance permanente. De même, il invite les populations à plus de civisme pour éviter des comportements générateurs de sinistres.
C’est une réalité connue de tous. Au Togo, la saison sèche a été toujours marquée par une période d’Harmattan qui affecte plusieurs régions du pays. Elle est caractérisée notamment par des vents forts et secs susceptibles de favoriser la propagation des feux de végétation et des incendies entre autres.
Aussi, la mise à feu pratique agricole traditionnelle qui consiste à brûler des parcelles débroussaillées ou non conduit-elle souvent à des feux incontrôlés occasionnant d’importants dégâts matériels, des pertes économiques et même parfois des pertes en vies humaines.
La vigilance durant l’harmattan
Dans un communiqué publié mardi, le ministre de la sécurité et de la protection civile souhaite que des informations soient remontées en temps opportun aux populations à la base pour minimiser en un tant soit peu les drames liés à l’harmattan de cette année.
Pour lui, l’Agence nationale de la protection civile doit être beaucoup plus active en cette période en donnant des alertes de façon régulière et précise.
« Dans le souci de prévenir ou de minimiser toutes sortes de risques inhérents à cette période particulière d’Harmattan, le Ministre de la sécurité et de la protection civile invite tous les acteurs impliqués dans la prévention et la gestion des risques de catastrophes à une surveillance permanente en vue d’alerter en temps opportun les populations exposées » précise le communiqué.
Par ailleurs, le ministre en charge de la protection civile en appelle à une vigilance collective des populations et au sens de responsabilité des uns et des autres pour éviter au maximum des comportements générateurs de sinistres.
L’harmattan est un vent sec, sableux et poussiéreux en provenance du Sahara. Il souffle de décembre à février-mars -hivernage-sur toute l’Afrique de l’Ouest, du Sahel au Cameroun et au Tchad. Il repousse le front intertropical au-dessus du Golfe de Guinée, empêchant les pluies sur l’ensemble de la région.