Le Général Damehame Yark annonce la mise en place d’une police de l’eau pour clarifier la situation des forages dans les maisons des citoyens. Cette décision fait suite au constat selon lequel le Grand Lomé enregistre une augmentation spectaculaire du nombre de forages. Une situation qui tend à créer un défi de surexploitation des ressources en eau.
Selon le ministre d’Etat, ministre de l’Eau et de l’hydraulique villageoise, l’expansion rapide des forages suscite des débats passionnés quant à la qualité de l’eau pour la population togolaise. Pour voir clair, le Général Damehame Yark prévoit la mise en place prochaine d’une police de l’eau.
« Ne soyez pas surpris si on vient vous demander les papiers qui vous autorisent à faire le forage », a indiqué mardi le ministre d’Etat, en marge du lancement du Projet d’aménagement de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT). Projet financé à plus de 100 millions $ par la Banque mondiale.
Forages et qualité de l’eau
La démarche du ministre Yark vise à contrôler de temps en temps le nombre aussi bien du forage que la qualité de l’eau.
En effet, selon les services techniques du ministère de l’eau, les forages excessifs peuvent entraîner une surexploitation des nappes phréatiques, provoquant ainsi une baisse du niveau de la nappe et potentiellement la salinisation de l’eau. Cela peut avoir des effets dévastateurs sur l’environnement local et sur la disponibilité future de l’eau.
Les autorités évoquent également la nécessité d’une gestion adéquate des forages. En effet, l’entretien et la surveillance des forages vont éviter toute contamination ou dégradation de la qualité de l’eau.
Le Togo dispose d’abondantes ressources en eau mais leur gestion dans le Grand Lomé soulève des défis majeurs comme la surexploitation, la pollution ou encore l’insuffisance des services d’eau potable et d’assainissement.
Des problèmes que le Projet d’amélioration de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT) devrait permettre de résoudre et favoriser l’extension de l’accès à l’eau potable dans le Grand Lomé.