Le gouvernement togolais a tenu une revue nationale de mise en œuvre des réformes socioéconomiques au premier semestre en mi-août 2023 à Lomé. Il ressort que le pays est sur la bonne voie dans son processus d’amélioration du bien-être des populations.
Dans les détails, les rapports indiquent que les activités des réformes socioéconomiques ont atteint un taux de réalisation physique de 47 %. L’exécution financière était de 28 % au premier semestre de l’année 2023.
Les différentes réformes
Les réformes socioéconomiques entreprises boostent la croissance économique. Elles touchent la gestion des finances publiques, l’agriculture, la santé, l’éducation, le numérique, le foncier, l’environnement, la décentralisation, l’emploi, le social avec un accent sur le développement du secteur privé.
Grâce à cet élan de modernisation, le pays connaît une amélioration du fonctionnement et de la performance de chaque secteur socioéconomique, ainsi qu’un maintien du cadre macroéconomique et budgétaire sain.
Ce sont autant de prouesses qui sont confirmées par les résultats de l’évaluation des politiques et des institutions (CPIA) de la Banque mondiale. Depuis 2016, le Togo a de meilleures progressions dans ces évaluations, passant de 3 à 3,7 % en 2022, soit un gain de 0,7 point.
La croissance économique engendrée
Les réformes ont permis au Togo d’enregistrer une évolution favorable de la conjoncture économique sur les 04 premiers mois de l’année. Ainsi, le Produit intérieur brut (PIB) est passé à 6,6 % en 2023, contre 5,8 % en 2022 et 6 % en 2021.
De plus, le taux d’inflation a baissé à 5,8 % fin mai 2023, contre 8 % en 2022. Enfin, le taux d’endettement public est passé à 60 % fin mars, contre 66 % à fin décembre 2022, en dessous de la norme communautaire plafond de 70 %.
Des réformes socioéconomiques qui coûtent beaucoup
La réalisation de ces réformes est possible grâce à la solidité du budget national qui a connu une légère augmentation en 2023. Il s’établit en recettes et dépenses à 1 957,9 milliards de francs CFA, contre 1 875,8 milliards dans la Loi de finances rectificative 2022.
Cela traduit une hausse de 4,4 %. Au premier trimestre de l’année, le montant total des dépenses dans ce budget s’élevait déjà à 451,53 milliards de francs CFA, soit 23,11 % de la prévision annuelle. Il faut comprendre par-là un accroissement des dépenses, ce qui reflète les efforts indéfectibles du gouvernement pour tendre la main aux populations.