Depuis la fin de l’année 2016, circule sur les réseaux sociaux l’information selon laquelle les biscuits Jack & Jill Lausanne auraient été fabriqués à base d’ingrédients contenant un produit chimique toxique et que sa consommation aurait tué 45 personnes. Cette information a été démentie par les responsables locaux de H&H, l’entreprise qui fabrique ces produits au cours d’une conférence de presse tenue lundi à Lomé.
« Nos produits ont toujours été et resterons toujours sans crainte car avant qu’ils ne passent sur les marchés des pays concernés, nous recevons des approbations et certifications des laboratoires désignés pour le contrôle; certifications que nous avons toujours en notre possession », a déclaré à chaud Joseph Gbandi, Assistant Commercial de Lausanne.
Selon lui, cette publication des « individus mal intentionnés » n’est rien d’autre qu’une intoxication avec pour but de mettre ces biscuits produits par l’entreprise H&H dans une position de concurrence déloyale.
Les responsables de Jack & Jill Lausanne disent être surpris quand ils ont appris que leurs produits auraient été importés de l’Afrique du sud pour finir dans les pays d’Afrique de l’ouest.
« Depuis 2007 que nous existons, nos produits ne sont jamais commercialisés dans ces pays. Nous sommes plutôt présents au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Burkina Faso, au Togo, au Nigeria, Libéria, au Sénégal, au Sierra Leone, en Guinée Conakry et en Zambie », a ajouté Joseph Gbandi.
Au demeurant, M. Gbandi et les siens invitent les consommateurs à ne pas se laisser persuader par cette information.
Pour rappel, cet exercice de démenti, l’entreprise H&H l’a déjà fait au Ghana et en Côte d’Ivoire. Elle le poursuivra dans les autres pays où ses biscuits sont vendus.