Bien malin qui pourra dire avec exactitude l’évolution de la situation actuelle au Niger. Les militaires de la garde présidentielle qui retiennent depuis la matinée le chef de l’Etat Mohamed Bazoum gagnent en temps. Des partisans du président qui s’avançaient en fin d’après-midi de mercredi vers la présidence ont été dispersés.
Une tentative de coup d’Etat est en cours au Niger. La garde présidentielle cherche à déposer le président Mohamed Bazoum suite à des incompréhensions avec le général Abdourahamane Tchiani.
Le président Bazoum et le ministre de l’intérieur sont retenus par les mutins. Plusieurs ministres seraient également arrêtés, dont celui de la défense.
Situation confuse au Niger
En milieu d’après-midi, environ 200 personnes sont rassemblées devant l’assemblée nationale à Niamey en soutien à Mohamed Bazoum. Les manifestants dénoncent une déstabilisation des institutions de la République nigérienne en scandant « Libérer Bazoum ».
Alors qu’ils avançaient vers les abords de la Présidence, la garde présidentielle a recouru à plusieurs tirs de sommation. Les manifestants ont rapidement pris la fuite. Des informations relèvent plusieurs personnes ont été blessées.
Pendant tout ce temps, Mohamed Bazoum est toujours détenu par la garde présidentielle du général Tchiani. Une médiation de la CEDEAO se met en place, sous la direction du président nigérian, Bola Tinubu et du Béninois Patrice Talon. Ce dernier devrait se rendre sur place.
Notons que la France, la Francophonie, l’ONU, les Etats-Unis et autres se joignent au concert de condamnation de la « tentative de coup d’Etat ».
Les évènements du #Niger sont à suivre de près.
Selon toute vraisemblance, l’armée nigérienne est divisée actuellement. Les pro Bazoum refusent de soutenir le putsch de la garde présidentielle. Ils auraient donné un ultimatum aux mutins pour qu’ils libèrent le chef de l’Etat.
On apprend qu’à l’heure actuelle, la garde présidentielles est nerveuse autour du complexe abritant le palais et la résidence du président. Dans le même temps, à plusieurs points stratégiques, des troupes supposées loyalistes seraient déployées.