L’Observatoire Togolais des médias (OTM) a renforcé vendredi les capactités d’une trentaine de jeunes professionnels des médias. Fabrice Petchezi, le président du tribunal des pairs a donné le ton aux travaux. La formation a permis de sensibiliser les participants sur les aspects légaux, éthiques et techniques du journalisme à l’ère du numérique.
De jeunes professionnels des médias provenant des différentes sociétés de presse de la capitale ont profité de cette séance de sensibilisation. Il a été question de renforcer leurs capacités et leurs connaissances sur le cadre juridique et éthique qui encadre l’exercice de la profession de journaliste à l’ère du numérique.
« Nous avons organisé cette rencontre pour outiller les participants sur l’importance de la connaissance et du respect du code de déontologie et de la Charte de Munich dans le journalisme. Il est aussi important d’aborder la loi togolaise relative à la presse et à la communication et aussi sensibiliser ces derniers sur les conséquences juridiques en cas de non-respect. Partager également les connaissances sur une utilisation responsable et éthique des technologies de l’information et de la communication dans le journalisme », a indiqué Fabrice Petchezi, président de l’OTM.
Des professionnels des médias aguerris
Les jeunes journalistes ont salué l’initiative de cette formation d’une journée animée par les consultants Augustin Sizing et Didier Assogba.
Pour Estelle Abino, participante à cette formation et sensibilisation vient à point nommé, dans la mesure où les hommes de médias togolais sont poursuivis par la justice.
« Nous avons découvert au cours de cet atelier l’importance du respect de l’éthique et de la loi dans le journalisme. Nous sommes encore plus conscients des conséquences juridiques potentielles et des sanctions associées à l’exercice de notre profession. Nous savons aujourd’hui que naviguer de manière responsable dans l’environnement numérique et utiliser efficacement les technologies de l’information et de la communication sont à ne pas négliger », a-t-elle déclaré.
Rappelons que l’atelier en question est organisé dans le cadre de la mise en œuvre le projet « Promouvoir la liberté d’expression et des médias, et protéger les défenseurs des droits de l’homme au Togo (FoE Togo) ».
Ce projet est mis en place par l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO), et FAMEDEV et reçoit l’appui financier de l’Union Européenne. Ce projet sera exécuté pendant 3 ans (2023-2025).