Le parlement ghanéen a soutenu à l’unanimité des amendements au projet de loi anti-homos3exuels qui rendraient l’identification comme LGBT passible d’une peine de trois ans de prison. Les personnes qui militent pour les droits des homosexuels et assimilés pourraient également encourir jusqu’à 10 ans de prison.
Le projet de loi anti-homosexualité ou officiellement connu sous le nom de projet de loi sur les droits sexuels et les valeurs familiales 2021 est en cours de discussion au parlement.
Le projet de loi a été présenté pour la première fois en 2021. C’est la deuxième fois qu’il fait l’objet de discussions après que des amendements ont été apportés.
Lourde peine pour les homos3exuels
Le texte comprenait des sanctions telles que la criminalisation complète des personnes LGBTQ+, ainsi que des groupes de défense des droits de l’homme et toute personne se déclarant en leur faveur avec une peine allant jusqu’à 10 ans de prison.
Les comportements homos3xuels sont déjà illégaux au Ghana. Si le projet de loi est adopté, il introduira des restrictions étendues sur les droits LGBTQ+ dans le pays, y compris des peines de prison.
L’appellation LGBTQIA+ est une abréviation pour lesbienne, gay, bisexuel, transgenre, queer ou en questionnement, intersexué et asexuel ou alliés et bien d’autres. Ces termes sont utilisés pour décrire l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne.
Depuis 2021 déjà, la communauté des homosexuels du Ghana s’estime en insécurité. Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement dans une communauté ghanéenne très conservatrice.
La même situation prévaut dans a majorité des pays africains, notamment en Ouganda, au Cameroun, au Togo, …