Une nouvelle séance du Groupe de travail sur le système éducatif au Togo s’est tenue jeudi à Lomé. Sous la présidence du ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara, les discussions ont porté sur les affectations, l’intégration des enseignants auxiliaires, les cotisations à la caisse nationale de sécurité sociale et surtout le statut particulier de l’enseignant togolais. La CSET a participé à cette séance.
Sur des questions d’intérêt capital pour le secteur éducatif togolais, Gilbert Bawara compose avec la Coordination des syndicats des enseignants du Togo (CSET), un mouvement qui mobilise ces derniers mois les enseignants togolais pour réclamer l’amélioration de leurs conditions.
Pour le ministre Gilbert Bawara, il était question d’inviter la CSET à apporter sa contribution sur la question du statut particulier des enseignants. Mais l’invitation de la CSET à la séance du Groupe de travail visait également partagé avec ce mouvement syndical, les avancées faites sur certaines questions et les conclusions obtenues sur d’autres.
« Ces conclusions sont assez significatives aussi bien concernant la question des enseignants auxiliaires, la question des cotisations et prélèvements échus sur les traitements de certains auxiliaires et dont ils auraient été lésés. Il en est de même de la question des affectations et des mutations. Trois questions qui faisaient l’objet des plateformes revendicatives », a déclaré M. Bawara.
En ce qui concerne le statut particulier, le ministre Bawara a avancé que les discussions auxquelles a pris part la CSET étaient basées sur un projet existant. La question est débattue depuis 2011 mais méritait d’être revisité avec le vote du nouveau Statut général de la Fonction publique en 2013.
« En toute hypothèse, c’est une question assez complexe et nous cherchons à étudier l’ensemble des aspects touchant à la problématique du statut particulier avec pour objectif de parvenir à certains nombres d’axes généraux qui détermineront les mesures que notre pays se doit de prendre afin de mieux valoriser la profession de l’enseignant togolais », a expliqué Gilbert Bawara.
Le ministre a par ailleurs sollicité des centrales syndicales et de la CSET particulièrement qu’un travail soit fait en direction des enseignants pour que le calme revienne dans le secteur de l’éducation.