Le Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections Sexuellement Transmissibles au Togo (CNLS-IST-Togo) et le Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH Sida au Togo (RAS+) associent des journalistes togolais à leur combat. Depuis mercredi, ils renforcent les capacités d’une trentaine de professionnels de médias sur le VIH, la tuberculose, les droits humains, le genre et la santé sexuelle et reproductive (SSR).
La session dure 3 jours. A l’issue de cette formation, les organisateurs s’attendent à ce que l’environnement soit rendu favorable à la lutte contre le VIH et la tuberculose et l’accès aux services de SSR.
La tenue de l’atelier de formation a été possible grâce à un financement de PEPFAR à travers #EAWA.
« Pour préserver les acquis, il est important d’associer les Journalistes à ce combat. La stigmatisation et la discrimination associées au VIH ont pour principales causes la peur et l’ignorance. Cette dernière est due au déficit d’informations liées au VIH et surtout aux moyens de contamination. La population a alors besoin d’informations fiables. Les médias sont indiqués pour remplir ce rôle à travers les journalistes bien outillés », a informé Augustin Dokla, président de RAS+.
Durant la formation, les professionnels de médias seront outillés sur la prise en charge des violations des droits des personnes vivant avec le VIH, de renforcer leur la capacité sur le VIH, la tuberculose, et la santé sexuelle et reproductive au Togo.
Le tandem CNLS-RAS+ à la manette
C’est également l’occasion de faire connaître la loi portant protection des personnes vivant avec le VIH aux leaders communautaires. Le CNLS et RAS+ vont expliquer aux hommes et femmes de médias la problématique des populations clés dans la nouvelle politique de riposte au VIH.
Selon M. Dokla, à l’instar du VIH, la tuberculose constitue aussi une pathologie stigmatisante.
« La tuberculose constitue une maladie qui est fortement stigmatisée dans la mesure où les gens ne maîtrisent pas sa prise en charge et croient à tort que c’est une maladie incurable. Ainsi les parents des malades se tournent vers les charlatans ou les guérisseurs. Or ces pratiques ne font que progresser la maladie et nuisent aux efforts de prévention et de traitement », a-t-il expliqué.
Notons que la plupart des infections au VIH sont transmises par voie sexuelle ou associées à la grossesse, l’accouchement et l’allaitement. Le risque de contracter ou de transmettre le VIH peut aussi être accru en présence de certaines IST.
Au nom du droit à la santé, toutes femmes doivent bénéficier d’informations sur leur santé sexuelle et reproductive.