Le recensement électoral a démarré depuis le début de la semaine dans la zone 3, une semaine après la fin des opérations dans la zone 2. La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) veille au grain pour une réussite de cette nouvelle phase. Un traitement particulier est réservé aux citoyens déplacés à cause de la situation sécuritaire.
L’opération de recensement électoral se poursuit jusqu’au 12 juin dans la zone 3. Elle a été officiellement annoncée par la CENI qui dit avoir procédé aux derniers réglages dans les Centres de recensement et de vote mobilisés pour l’occasion. Il est ainsi question d’éviter les dysfonctionnements constatés dans la zone 1.
Dans la zone 1, les opérations ont été marquées par de nombreuses difficultés et dysfonctionnements déplorés par des partis politiques d’opposition et le gouvernement lui-même.
Les populations déplacées de la zone 3
Le recensement dans la zone 3 concerne les localités comme Cinkassé, Tône 1-4, Tône 2-3, Tandjouaré, Kpendjal, Kpendjal-Ouest, Oti, Oti-Sud, Kéran, Binah, Doufelgou, Kozah 1-2, Kozah 3-4, Assoli, Dankpen, Bassar 1, Bassar 2-3-4, Tchaoudjo 1-2, Tchaoudjo 3-4, Mô.
Cette zone subit depuis 2 ans des attaques terroristes occasionnant des déplacements de populations.
En février dernier, le ministre secrétaire général du gouvernement, Kanka Malik Natchaba a déclaré 4.900 personnes, le nombre de déplacés. Un chiffre qui n’est pas statique, selon lui.
A la CENI, on rassure que toutes ces personnes déplacées à cause de la situation sécuritaire dans l’extrême-nord seront recensées dans leurs lieux d’accueil.