Les autorités togolaises s’activent à mieux encadrer les activités parascolaires dans les établissements scolaires et centres de formation. Dans une note, Dodzi Kokoroko, ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat a porté les décisions prises à la connaissance des chefs d’établissements et les enseignants coordonnateurs de clubs scolaires.
L’activité parascolaire peut se pratiquer en marge des heures de cours dans l’enceinte des établissements comme en dehors. Son organisation dans une école doit être au préalable, approuvée par le chef d’établissement qui devra s’assurer de sa pertinence.
« L’approbation de l’inspection de tutelle est requise lorsque l’activité se déroule à l’extérieur de l’établissement scolaire ou centre de formation. Si l’activité émane d’un tiers ou d’une entité extérieure à destination des élèves, cette dernière doit d’abord obtenir l’autorisation du ministre des enseignements » précise la note du Prof Kokoroko.
Les activités parascolaires
Le ministre prévoit aussi des dispositions applicables au fonctionnement des clubs scolaires. Les apprenants peuvent adhérer à plusieurs clubs et ne peuvent en être exclus que pour « manquement grave aux dispositions du règlement intérieur de l’établissement scolaire ».
Il est demandé aux enseignants coordonnateurs de clubs scolaires de soumettre un rapport d’activités au chef d’établissement à la fin de chaque année scolaire.
« Toute personne ou organisation qui souhaite intervenir auprès des clubs scolaires pour quelque motif, est tenue d’obtenir l’approbation du Ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat », précise le document.
En rappel, les activités parascolaires regroupent les occupations parallèles aux activités scolaires dont l’objectif est de développer les aptitudes et les compétences des apprenants.
Il en est de même pour les clubs scolaires qui regroupent des élèves organisés autour d’un centre d’intérêt commun ou d’un idéal partagé.