Le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé compatit à la situation qui prévaut en Turquie et en Syrie. Les deux pays ont été touchés par un séisme de magnitude de 7,7 sur l’échelle de Richter, suivi d’un autre à midi d’une magnitude de 7,6. Le sinistre a engendré de grandes pertes en vies humaines ainsi que d’énormes dégâts matériels.
Faure Gnassingbé a partagé, au nom du peuple togolais, les douleurs de ces deux pays victimes de la catastrophe naturelle.
« Au nom du peuple togolais, j’exprime nos profondes condoléances aux Présidents Recep Tayyip Erdogan et Bachar al-Assad et aux familles des victimes. Que Dieu les accompagne de sa grâce en cette période de deuil », a indiqué M. Gnassingbé.
Le président de la République togolaise appelle à une mobilisation internationale pour faire face aux effets dévastateurs de cette horrible catastrophe.
« Le Togo apportera un soutien permanent à ses deux pays frères, et affirme toute sa confiance dans leurs capacités à faire face et à se relever », a-t-il annoncé.
Le bilan du séisme s’alourdit
Le double séisme qui a secoué le sud de la Turquie et la Syrie a causé la mort de plus 11 700 morts et plus de 52 000 blessés, selon les derniers bilans officiels publiés. Les autorités des deux pays ont rapporté que 9 057 personnes ont péri en Turquie et au moins 2 662 en Syrie, portant le bilan total à 11 716 morts. Sans oublier d’énormes dégâts matériels.
La course contre la montre continue pour retrouver des survivants, alors que le bilan s’alourdit d’heure en heure. Le travail acharné des secouristes a permis d’extraire une femme des décombres 52 heures après la première secousse.
Au total, 23 millions de personnes sont « potentiellement exposées, dont environ 5 millions de personnes vulnérables », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Notons que les secousses causées par le double séisme ont également provoqué un violent incendie qui s’est déclenché lundi dans le port d’Iskenderun, dans le sud de la Turquie près de la frontière syrienne.