La conférence de haut niveau sur l’engagement parlementaire avec les jeunes et les organisations de la société civile dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent a démarré jeudi à Lomé. Les travaux ont été ouverts par la présidente de l’Assemblée nationale du Togo, Chantal Yawa Djigbodi Tsegan. La rencontre devra déboucher sur une stratégie permettant d’endiguer le fléau du terrorisme sur le continent.
La conférence de Lomé est une initiative conjointe du Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (UNOCT) et l’Assemblée nationale du Togo. L’activité bénéficie de l’accompagnement de l’Union parlementaire africaine, le Comité interparlementaire du G5 Sahel et le Conseil de la Choura de l’Etat du Qatar.
La présidente du Parlement togolais s’est réjouie de la volonté d’associer les parlements à la dynamique de recherche de solutions concertées. Yawa Djigbodi Tsegan souligne également que la contribution de la société civile et des organisations de jeunes est nécessaire et indispensable.
La président de l’Assemblée nationale a salué l’appui du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé à l’organisation de ladite conférence.
Le continent africain est préoccupé par plusieurs défis dont la modernisation de l’économie, le développement des infrastructures sociales, éducatives et culturelles, le financement et la potentialisation du secteur privé. On peut citer également l’intensification de ses échanges avec les autres nations du monde, la création d’emploi pour sa jeunesse, la promotion et l’autonomisation de la femme.
Malgré tout et dans un contexte international difficile, l’Afrique se positionne pour jouer un rôle déterminant dans la dynamique de maintien de la stabilité financière et économique mondiales. Les taux de croissance affichés par les différents Etats du continent le prouvent.
Mais force est de constater que la recrudescence des actes violents ayant un lien avec le terrorisme constitue une menace aux efforts de développement durable du continent.
Action contre le terrorisme
Durant deux jours, les participants à cette rencontre vont rechercher les voies et moyens pour endiguer cette menace. Ils devront mettre en place une synergie de réponse collective de lutte contre le terrorisme avec toute la vigueur et la rigueur.
« A travers ce cadre d’échanges, nous tenterons d’apporter de mettre en place une synergie de réponse collective de lutter contre le terrorisme avec toute la vigueur et la rigueur qu’elle emprunte de notre détermination à bâtir une communauté de destin harmonieux », a déclaré la présidente du Parlement togolais.
Les travaux réunissent plus de 250 participants dont une dizaine de présidents d’assemblées parlementaires, des représentants des parlements nationaux des Etats d’Afrique, des organisations non gouvernementales de jeunes et des organisations de la société civile, des représentants des agences du Système des Nations Unies et des organisations internationales.
A l’occasion, le groupe de travail parlementaire de lutte contre le terrorisme pour l’Afrique va se réunir pour adopter des stratégies de lutte en faveur de l’Etat. Il est prévu dans ce cas, la participation des représentants des parlements nationaux des Etats membres d’Afrique ainsi que les représentants des assemblées parlementaires en Afrique et autres assemblées parlementaires concernées.
La conférence de Lomé fait suite à celle organisée en 2022 à Doha sur le thème : « comprendre la menace terroriste en Afrique ». En effet, au cours de cette rencontre, le Togo a été sollicité pour offrir un cadre à la poursuite des réflexions sur l’engagement parlementaire dans la lutte contre le terrorisme.