Le Comité d’action pour le renouveau (CAR) va renaître de ses cendres. Le parti fondé par Me Yawovi Agboyibo est inactif depuis le décès de ce dernier le 30 mai 2020. Les cadres de la formation politique avaient donc décidé d’organiser prudemment la succession de l’ancien Premier ministre. Après plusieurs mois d’hésitation, un congrès statutaire est finalement programmé sur les 14 et 15 avril prochains.
Le CAR a besoin de nouveau souffle. Depuis la disparition de son fondateur, les activités de cette formation politique sont en veilleuse.
En novembre 2020, le Comité Directeur et le Conseil Sénatorial du parti avaient délibéré sur la continuité des organes statutaires du parti. En effet, Me Yawovi Agboyibo est décédé en fin de son mandat à la tête du CAR.
Pour ce faire, les responsables du parti avaient décidé que les organes issus du congrès extraordinaire des 13 et 14 janvier 2017 restent en place jusqu’au prochain congrès. Une cellule « stratégie » avait été mise en place auprès du Bureau National. Au final, le Bureau National devait continuer à gérer les affaires du parti jusqu’au congrès avec l’assistance la Cellule « Stratégie ».
Les cadres du CAR s’organisent
Début janvier 2023, une nouvelle rencontre a eu lieu entre les cadres du parti. Elle a réuni le bureau national et les coordinateurs du parti dans les régions du pays.
Après l’examen des travaux des différentes commissions et les comptes rendus, les participants ont unanimement estimé qu’il urge d’aller à un congrès statutaire, surtout que l’année 2023 est une année électorale. Les responsables ont conclu que « Le CAR doit se mettre en ordre de bataille ».
Faisant suite à cette entente entre les différents cadres, le bureau national a finalement convoqué le congrès statutaire sur les 14 et 15 avril prochains.
Les travaux permettront de connaître le successeur de Me Agboyibo, qui auront pour mission essentiel de redynamiser le CAR en prélude aux prochaines élections, régionales et législatives.
Pour rappel, après son retrait de la tête du CAR en 2008, l’ancien Premier ministre a opéré un retour aux lendemains de l’élection présidentielle de 2015 à la suite d’une crise au sein du parti.