Le gouvernement togolais implique davantage les chefs traditionnels de la zone de production de café-cacao. Une rencontre s’est tenue lundi dans ce sens, à Kpalimé (120 Km de Lomé). Elle a été organisée par le ministère du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, par le biais du Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC). Il a été question de mener des réflexions pour une meilleure organisation de la filière.
Les chefs traditionnels ont été entretenus par les ministres Kodjo Adedze et Komla Dodzi Kokoroko, respectivement chargés du commerce, de l’industrie et de la consommation locale et des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat. Enselme Gouthon, le secrétaire général du Comité de coordination pour les filières café et cacao (CCFCC) participait également à la séance.
Pour le ministre Adedze, les garants des us et coutumes constituent un maillon essentiel de la chaîne de valeurs café-cacao.
« Non seulement, ils sont eux-mêmes producteurs, mais aussi mobilisateurs et organisateurs des acteurs de la filière café et cacao. C’est pour cette raison que nous avons cru bon de les rassembler et les sensibiliser suffisamment pour qu’ils puissent mieux encadrer les autres producteurs et leur rappeler l’intérêt ainsi que l’enjeu de la relance économique post-covid19 pour le Togo en général et le grand Kloto en particulier » a-t-il expliqué.
Café-Cacao, un secteur vital
Cette démarche des autorités s’inscrit dans le cadre des sollicitations faites par les Chefs traditionnels de ladite zone à l’endroit du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé. Notamment l’appui aux producteurs de café-cacao, la construction d’infrastructures marchandes et routières.
« Des dispositions ont été prises relativement à la réhabilitation desdites infrastructures devant faciliter le déplacement des producteurs de même que le transport de leurs produits en toute sécurité et d’autres mesures pour une filière café-cacao plus compétitive et durable. Ce sont ces belles avancées que nous avons voulu relayer au niveau des chefs traditionnels », a précisé M. Adedze.
De son côté, le secrétaire général du CCFCC, Enselme Gouthon a révélé l’importance d’associer davantage les chefs traditionnels dans l’ensemble des réflexions à mener dans le secteur café-cacao. Ce qui permettra de bâtir des secteurs d’activités à forts potentiels, inclusifs et créateurs d’emplois durables et décents.
Togbui Dzédo V, Chef canton de Womé, a, au nom du Conseil des chefs traditionnels de Kloto, adressé ses vifs remerciements au Chef de l’Etat pour son soutien indéfectible à la filière café et cacao. Il a saisi l’occasion pour inviter la population à s’investir massivement dans le secteur café-cacao qui représentent aujourd’hui, un ensemble d’opportunités pour les jeunes et les femmes.