Des coups de feu ont été entendus dans la nuit du 26 au 27 décembre dans les environs du Camp du 4ème Régiment d’Infanterie à Nioukpourma. Les évènements se sont déclenchés aux environs de 23 heures GMT. Selon des sources locales et sécuritaires, il s’agissait d’échanges de tirs entre les forces armées togolaises et une colonne d’individus armés.
Cette situation a plongé les populations du canton de Nioukpourma dans la panique, surtout que le situation sécuritaire dans la région est actuellement au centre des préoccupations.
Dans les détails, on apprend que le groupe d’individus qui avançaient vers le camp conduisaient un troupeau de bétails. Ce alors que depuis le début des attaques terroristes dans la région des Savanes, le gouvernement togolais a décidé de mettre un terme à la transhumance. Officiellement d’ailleurs, la transhumance qui démarre fin janvier finit autour de fin mai.
Nioukpourma en alerte !
Les évènements se sont poursuivis jusqu’à mardi matin. Des habitants de Yenyane dans le canton de Nioukpourma ont confié avoir entendu quelques coups de feu mardi matin et précisaient que c’était lors d’une poursuite des transhumants armés. On signale que certains des bouviers se sont rendus aux forces togolaises.
Il n’y a pas de pertes en vie humaine signalées. Quelques bœufs ont été abattus lors des échanges de tirs.
Nioukpourma, qui abrite le camp du 4ème Régiment d’Infanterie de l’armée togolaise, n’est pas très loin des préfectures de Kpendjal et de Kpendjal Ouest, près de la frontière avec le Burkina-Faso, où des groupes armés ne cessent de mener des incursions.