A Kpalimé (120 Km de Lomé), des conducteurs de taxi-moto se dressent contre les tracasseries policières. Jeudi, des Zémidjan sont descendus dans les rues pour exprimer leur mécontentement à la Direction de la sécurité routière de la ville. Ils protestent essentiellement contre 2 cas de blessure enregistrés mercredi dans leurs rangs suite à la sortie des forces de l’ordre et de sécurité.
Pour les conducteurs, les forces de l’ordre et de sécurité déployées dans les rues à Kpalimé agissent de façon peu orthodoxe. Ils dénoncent une forme d’irrégularité qui les amène à verbaliser à tout prix les conducteurs d’engins.
Les Zémidjan s’insurgent aussi et surtout contre les courses-poursuites que font les agents de sécurité et qui se soldent souvent par des blessés comme ce fut le cas mercredi.
Pour manifester leur mécontentement, les conducteurs de taxi moto communément appelés zémidjans ont barricadé jeudi dans la matinée, plusieurs artères de la ville. Notamment le carrefour de la mairie et de la préfecture, le monument et le 30 août. Le mouvement a drainé assez de monde, selon nos confrères de Togoscoop et a obligé le préfet de Kloto à intervenir.
Rencontre entre le Préfet et les Zémidjan
Pour éteindre le feu, le préfet de la localité a engagé une discussion avec les manifestants.
Entouré des autorités communales et du commissaire de la ville, le préfet a vite interrompu sa réunion car il déplore que les mouvements se poursuivent dans les rues au moment où il prend langue avec les Zémidjan manifestants.
Le préfet a suspendu la réunion et assure revenir sur le dossier lorsque le calme sera revenu. On apprend ensuite que les chauffeurs se sont joints à la protestation, paralysant davantage les activités de la ville.