Jean-Pierre Fabre fait face à certaines réalités inhérentes à la gestion de la commune Golfe 4. Le leader de l’Alliance national pour le changement (ANC) avoue être obligé de faire des »gymnastiques » pour répondre aux attentes des administrés. Pour lui, le fonctionnement d’une commune est très difficile et très compliqué.
« Le fonctionnement d’une commune est très difficile et très compliqué. Sortir de l’argent, c’est très difficile, programmer la sortie de l’argent ce n’est pas facile. Le public n’en sait rien de tout cela. Mais nous sommes obligés de faire avec ».
Cette déclaration, M. Fabre l’a faite le 19 octobre dernier à l’occasion du don de kits scolaires aux élèves les plus démunis de la commune Golfe 4.
Le maire qui répondait ainsi aux critiques qui pensent que le soutien d’Amoutivé à ces élèves est intervenu un peu tard un mois après la rentrée scolaire explique que la commune Golfe 4 a toujours de bonnes initiatives mais elle est souvent retardée.
« Nous avons des projets qui se mettent tardivement en œuvre et cela ne dépend pas de nous ; nous nous sommes levés très tôt pour certaines initiatives mais qui ne sont pas encore réalisées. Lorsque nous aurons les moyens nous allons les exécuter car il n’est jamais trop tard pour mieux faire », a-t-il ajouté.
Jean-Pierre Fabre face aux difficultés de la commune
Jean-Pierre Fabre avait déjà déploré chez nos confrères du journal L’Echiquier, le manque de moyens financiers pour la réalisation de certains projets dans la commune Golfe 4. Un souci majeur qui handicaperait l’opposant à montrer de quoi il est capable dans la gestion d’un territoire communal.
A côté, M. Fabre est souvent ‘’recadré’’ par son ministère de tutelle qui pour la plupart du temps s’immiscer dans le fonctionnement et la gestion de la commune du Golfe 4.
Le plus probable et que M. Fabre n’a toujours pas digéré reste l’opposition du ministre en charge de la décentralisation au projet d’adressage des artères de la commune. Un projet qui a été discuté en session et accepté par tous les conseillers municipaux mais qui a été rejeté par le ministre Payadowa Boukpessi qui arguait que la dénomination des rues n’est pas du ressort de la prérogative des mairies.
Aussi note-t-on que dans la foulée, la loi relative aux attributions et fonctionnement du District autonome du grand Lomé a été modifiée.
Cette modification a permis à l’Etat de retirer à la commune Golfe 4 la gestion de l’Établissement du public autonome pour l’exploitation des marchés (EPAM).