Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) crie justice pour une dame qui a vu son avant-bras gauche coupé par un bouvier, alors qu’elle protestait contre la dévastation de son champ par un troupeau de bœufs. La scène s’est produite dans l’après-midi du vendredi dernier, dans le canton de Dagbati. Selon les informations, la victime a été transportée à l’hôpital d’Afagnan et est actuellement sous des soins intensifs.
Au Togo, il est récurrent de constater que des bergers peuls, procèdent à des actes de violences sur des paysans avec des armes blanches ou fusils de chasse jusqu’à ce que des fois la mort s’en découle.
En rappelant, il n’y a pas plus de 2 mois, un homme est mort étranglé par des coups de couteau d’un berger à Fiove dans la préfecture de Bas -Mono.
Un bouvier comme les autres
Cet homicide banal n’est pas encore élucidé jusqu’à présent. Puis s’en suit un autre bien que moins grave mais toujours portant la signature d’un bouvier. Les cas antérieurs à ceux-ci sont légion.
« C’est inadmissible que cela continue de la sorte. Le vase commence par être débordé car ces individus n’ont pas le droit de vie ou de mort sur les paysans dans nos localités. Se comportant comme intouchables ou jouissant de protection ou de couverture des personnages dont personne ne connaît guère l’identité, la récréation risque d’être terminée. Car trop c’est trop, la vie des bergers n’est pas plus précieuse que celle des populations autochtones », lance le président du Mouvement Martin Luther King , Pasteur Edoh komi.
Il appelle donc le gouvernement à prendre le plus rapidement possible, des mesures draconiennes pour « encadrer l’élevage des bovins au Togo », car selon lui, « rien ne pourra arrêter la furie et la colère des paysans qui en ont ras le bol ».
En attendant, le MMLK appelle les populations autochtones au calme et à la tolérance.