Au Togo, le gouvernement a rencontré mardi les responsables des institutions de la République. La rencontre a été présidée par le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi qui avait à ses côtés, le ministre en charge des relations avec les institutions de la République, Christian Trimua et le ministre de la sécurité, Général Damehame Yark.
La rencontre a démarrée par une minute de silence en mémoire des personnes tombées dans les attaques terroristes dans la pays. Elle été l’occasion pour le gouvernement de partager avec les responsables des différentes institutions le point sur la situation sécuritaire dans la sous-région et au Togo.
Elle s’inscrit dans le cadre des rencontres avec les forces vives. Au cours de la réunion, les échanges ont porté sur les mesures déjà prises notamment dans le cadre de l’état d’urgence sécuritaire ainsi que celles contenues dans le plan d’urgence de renforcement de la résilience de la région des savanes.
« Cette rencontre visait également à recueillir les contributions des institutions de la République afin de renforcer l’impact des réponses déjà mises en œuvre », indique la note du gouvernement ayant sanctionné les travaux.
On apprend également que « le gouvernement s’est félicité de la qualité des échanges et des apports qui permettront de renforcer la cohésion nationale dans le cadre de la réponse au terrorisme ».
Les partis politiques avant les institutions
Avant les institutions de la République, le gouvernement a eu une rencontre pareille avec les leaders des partis politiques. Elle avait été présidée par le Premier ministre, Victoire Tomegah-Dogbé le 04 août dernier.
La rencontre avait connu une forte participation. Que ce soient les partis parlementaires ou les partis extraparlementaires ou encore les regroupements de partis politiques, tous ont répondu présents à cet appel.
Les participants se sont accordés sur le principe d’une alliance nationale contre le terrorisme. Même si au niveau de l’opposition, des voix se lèvent pour régler certains préalables pour faciliter cette mobilisation nationale.
Le Togo est confronté un phénomène de terrorisme à son extrême nord notamment à la frontière avec le Burkina-Faso. Des extrémistes ne cessent de mener des attaques.
Si les attaques de novembre 2021 et de juin 2022 ont été repoussées par les forces de défense et de sécurité, le Togo a perdu 8 soldats dans l’attaque du 11 mai dernier. On déplore également 13 blessés du côté de l’armée. 15 assaillants avaient été abattus.
Le petit matin du 15 juillet dernier, une nouvelle incursion terroriste a fait plus de 20 morts dans plusieurs villages des préfectures de Kpendjal et de Kpendjal Ouest.