Par les temps qui courent avec des risques terroristes, le service d’immigration du Ghana est sur le qui-vive. Il a récemment arrêté plusieurs migrants de la sous-région dont un grand nombre de togolais. Ces derniers se seraient rendus au Ghana par des itinéraires non approuvés. Ils ont été simplement ramenés au-delà de la frontière Ghana-Togo.
Dans le lot de migrants refoulés, on compte au moins 16 togolais et 1 burkinabè. Selon le Commandant du secteur de Bunkpurugu du Service de l’immigration du Ghana (GIS), les personnes en question ont arrêtés dans une banlieue de Bunkpurugu (frontière Togo-Ghana au nord) où ils se cachaient.
Migrants engagés dans QNET
Les migrants en question avaient loué un appartement où ils se cachaient depuis trois mois. Ils ont affirmé s’être engagés dans QNET, une entreprise de marketing en ligne.
Mme Edwin Adjetey Doku précise que les mis en cause ont été arrêtés par une équipe d’officiers de l’immigration, de la police et du Bureau national des enquêtes (NIB) sur renseignement.
« Après plusieurs interrogatoires, le groupe des migrants a révélé qu’ils avaient utilisé une route non approuvée pour entrer au Ghana », a précisé l’officier de police du Ghana.
Au final, les 17 personnes ont été déportées au niveau de la frontière avec le Togo et remises aux forces de l’ordre du Togo pour conduite à tenir.
En Août 2021, 76 migrants illégaux dont 72 togolais avaient été déportés par le Ghana pour les mêmes raisons. A l’époque, ils tentaient de s’implanter la société QNET, un réseau controversé de marketing à Hô, capitale de la région de la Volta.