Les membres du gouvernement togolais étaient en séminaire vendredi et samedi à Kara. La rencontre présidée par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a permis d’aborder plusieurs sujets. Un point a été fait de l’avancement des projets et actions prioritaires contenus dans la feuille de route en cours de mise en œuvre. Cap est désormais mis sur la dynamisation de la création d’emplois en s’appuyant sur les forces de l’économie ; la modernisation du pays et le renforcement de ses structures.
A Kara, les ministres ont eu samedi des échanges thématiques avec l’appui des experts. L’idée est d’apporter des éclairages devant faciliter la mise en œuvre des projets et actions prioritaires de la Feuille de route gouvernementale.
Les thématiques en question ont trait aux axes 2 et 3 du Plan quinquennal de gouvernance. Ces axes portent respectivement sur la dynamisation de la création d’emplois en s’appuyant sur les forces de l’économie ; la modernisation du pays et le renforcement de ses structures.
Ainsi, il a été évoqué le projet d’amélioration de la compétitivité du secteur logistique via la réforme du port autonome de Lomé (PAL) et la digitalisation.
« La compétitivité de ce secteur passe entre autres par le développement des secteurs maritimes et halieutiques tout en préservant les écosystèmes, le développement des infrastructures portuaires, la modernisation de la gouvernance du port, la digitalisation du circuit logistique togolais, et l’opérationnalisation du port sec de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) », indique le gouvernement.
Au séminaire, attention sur le Port et l’agriculture
Le secteur portuaire entend porter le nombre de containers actuellement de 1,5 à 3 millions d’ici à 2025 et réduire de 30% le temps moyen passé au port autonome de Lomé (PAL) par les navires sur la même période. En mars 2022, le temps est à 40 % de réduction, soit moins de 52 heures.
Le défi à relever est d’atteindre 25 millions de marchandises transitant par le port en 2025 contre 23 millions en 2020.
Le secteur agricole n’était pas en reste lors des échanges. L’agriculture contribue pour 40 % à la formation du PIB du pays. Elle occupe 70 % de la population active et représente 20% des exportations.
Dernier sujet discuté par le gouvernement à ce séminaire, la transformation et la modernisation de l’État et les Partenariats public-privés.
Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé supervisait à les travaux.