La 2e réunion du Cadre permanent de concertation (CPC) s’est tenue mardi. On notait la présence des partis ayant participé à la Concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP). L’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre est retournée aux discussions après avoir bouder la fin de la CNAP et la première rencontre du CPC. Des députés ‘indépendants’ prennent également part aux échanges prévus pour porter sur plusieurs sujets.
A cette 2e rencontre a été mis en place un bureau devant diriger les travaux au cours des 3 mois à venir (Avril-Juin). La présidence tournante du bureau est occupée par Gerry Taama, président du Nouvel engagement togolais (NET). Il est secondé par Adrien Béliki Akouete, président de la Convergence patriotique panafricaine (CPP). Pacôme Adjourouvi, député indépendant complète le bureau.
Selon Gerry Taama, les sujets de discussions seront arrêtés de façon collégiale au cours d’une prochaine réunion.
Mais déjà, on parle de l’organisation des élections régionale, des questions de la CNAP, de la vie chère, des questions liées à la santé, à l’environnement, à la sécurité, à l’économie, entre autres.
CPC, un cadre de discussions
Séna Alipui, représentant de l’UFC estime que le CPC est le cadre idéal pour discuter des questions politiques et poser tous les problèmes de nature politique.
Evoquant pour sa part l’utilité des concertations, Me Tchassona Traoré, le Président du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD) attend de la part du pouvoir des concessions et un esprit d’ouverture sur plusieurs sujets inscrits aux discussions.
La prochaine session de discussion au crédit du CPC est prévue au mois d’avril prochain et devrait durer trois (03) jours.
Notons que la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) et le Comité d’action pour le renouveau (CAR) ont refusé de participer aux travaux. Pour le CAR, le CPC ne favorise pas un dialogue franc, sincère et inclusif.
« Le CPC au lieu d’être un cadre de dialogue sincère et inclusif pour sortir le pays de la grave crise qu’il traverse depuis plusieurs années, n’est rien d’autres qu’un comité de suivi de la Concertation Nationale entre Acteurs Politiques », indique le parti fondé par Feu Me Yawovi Agboyibo.
Pour sa part, la DMK exige la satisfaction de plusieurs préoccupations notamment la libération des détenus politiques, le retour sécurisé au pays de Mgr Philippe Fanoko Kpodzro et d’Agbeyome Kodjo, entre autres.