Le monde entier célèbre chaque 03 février la Journée Internationale des Personnes Handicapées. Au Togo, la tradition a été respectée par l’association Cercle d’Action pour le Développement des Personnes Handicapées (CADEPH). L’organisation a tenu une rencontre d’échange entre les autorités locales de la préfecture d’Agoè-Nyivé et une cinquantaine de personnes handicapées de Togblékopé (Lomé). Le but visé est d’amener les élus locaux à prendre en compte ces personnes en situation de vulnérabilité dans leur politique de développement.
La rencontre a porté sur le thème : « Leadership et participation des personnes handicapées vers un monde post-covid inclusif, accessible et durable ».
Selon Enyonam Akakpo-Numado, président du CADEPH, cet évènement entend conscientiser les autorités locales de la préfecture d’Agoè-Nyivé sur l’importance de l’inclusion des personnes handicapées dans les projets de développement.
« Les personnes handicapées représentent une partie importante de la population. Par conséquent, on ne peut pas œuvrer pour le développement durable en négligeant cette couche. Donc nous venons célébrer aujourd’hui la journée internationale des personnes handicapées dans la préfecture d’Agoè-Nyivé. Cette journée qui se célèbre ordinairement le 03 février de chaque année, nous venons la célébrer pour sensibiliser toutes les autorités locales de la préfecture à prendre conscience, en prenant en compte les personnes handicapées dans leur politique de développement », a indiqué M. Akakpo-Numado.
Pour lui, c’est à cette seule condition que l’œuvre d’un développement durable sera effective.
Le CADEPH est conscient de la vulnérabilité de ses membres, surtout en cette période de Covid-19. Ainsi, en collaboration avec ses partenaires, il a fait don de vivres et de non-vivres aux participants. Le kit est composé de sacs de riz, de bidons d’huile et de 2 tricycles à un meunier et une élève.
L’association compte sillonner toutes les 6 autres communes de la préfecture d’Agoè-nyivé dans le but de poser le même geste.
« Nous travaillons aussi pour que nos membres qui n’ont pas fait d’ études puissent avoir une école professionnelle et s’insérer dans la vie sociale », a fait savoir le président de CADEPH.