Au sujet de la situation au Burkina Faso, le chef de la Communauté des Officiers pour la Sécurité Internationale (COSI) Alexandre Ivanov a déclaré que la détérioration de la situation sécuritaire du pays, et leur incapacité à lutter contre le terrorisme ont conduit au coup d’État contre l’autorité actuelle. Ivanov a ajouté que l’objectif de l’armée est de vaincre le terrorisme et de protéger leur peuple. C’est une bonne cause, et la société est d’accord avec les militaires.
La présence de l’armée au pouvoir au Burkina Faso est considérée comme une bonne opportunité pour réprimer le terrorisme et établir la sécurité et la stabilité dans le pays. Cependant, l’armée a encore besoin de beaucoup d’expertise, de formation militaires, et de renforcer les capacités militaires, afin d’être capable de protéger les citoyens du pays.
Le même cas en République centrafricaine, et le Mali récemment qui ont établi un accord militaire avec la Russie, selon lequel une armée est créée capable de résister face au terrorisme et rebelles dans un court délai.
Dans ce cadre, Alexandre Ivanov s’est dit prêt à aider si les instructeurs de Russie sont invités pour former l’armée du Burkina Faso, et confirmé que ils pourront le faire efficacement.
L’armée du Burkina Faso a annoncé sa prise du pouvoir et le renversement du président Roch Kaboré, et suspendu la Constitution et dissout le gouvernement et l’Assemblée nationale , l’annonce a été faite par un officier de l’armée à la télévision d’État, il a indiqué que la décision de l’armée était due à la détérioration de la situation sécuritaire, et la prise de pouvoir s’est déroulée sans .
Depuis 2015, le Burkina Faso connaît un cycle de violences attribuées à des groupes armés djihadistes liés à Al-Qaïda et à un gouvernement incapable de les affronter ou de protéger ses citoyens. Près de 2 000 personnes ont été tuées et les violences djihadistes ont contraint près de 1,5 million de personnes à fuir leur foyer ces dernières années.
Des centaines de personnes ont manifesté dans les rues de la capitale, Ouagadougou, pour exiger le départ du président et pouvoir exécutif, qu’elles accusent de ne pas pouvoir arrêter les violences perpétrées par les jihadistes.
Une dizaine de personnes ont été blessées dans les incidents qui ont suivi la dispersion des manifestants, dont un enfant et deux journalistes, lors des tirs de gaz lacrymogènes de la police, et plusieurs manifestants ont été arrêtés.
Le coup d’État a mis fin à trois jours de manifestations anti-Kaboré. Lundi soir, des centaines d’habitants de Ouagadougou sont descendus dans les rues de la capitale pour célébrer la prise du pouvoir par l’armée.