Alors que l’année scolaire 2021-2022 a bien démarré, une grève pointe à l’horizon. La Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN) a appelé vendredi les enseignants à une cessation de travail de 48 heures. Ce sera les 3 et 4 novembre prochains.
L’organisation avait déjà menacé d’entrer en grève à la rentrée. Elle avait demandé au gouvernement de mettre en œuvre des mesures prises par le gouvernement à l’issue de la dernière session du dialogue social.
Le 7 septembre dernier, le Conseil National du Dialogue Social (CNDS), à l’issue d’une session extraordinaire, avait annoncé la seconde phase du remboursement des prélèvements opérés sur les émoluments des enseignants auxiliaires avant leur reversement dans le cadre des fonctionnaires de l’enseignement. Ce qui a effectivement démarré.
Grève après 10 mois d’attente
Par contre, les enseignants sont mécontents du non-payement des primes spéciales (la gratification exceptionnelle) promises à tous les enseignants par la partie gouvernementale à compter de janvier 2021. La FESEN avait donné jusqu’au 29 octobre aux autorités.
Alors que le gouvernement a précisé récemment que la question de cette gratification exceptionnelle sera réglée lorsque suite à la prochaine révision du statut général de la fonction publique.
Les enseignants estiment qu’une telle réponse est vague. Surtout qu’ils ne connaissent pas les contours de cette gratification, notamment son montant et la date de son paiement.
Vendredi, la FESEN a demandé aux enseignants de toute l’étendue du territoire à cesser toute activité pédagogique les mercredi 3 et jeudi 4 novembre.
« Cette grève sera reconductible jusqu’à satisfaction », a indiqué Houssimé Sénon, le Secrétaire général de la FESEN.