Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale est attendu à Lomé mercredi prochain. Le responsable de l’institution de Bretton Woods effectue une visite officielle au Togo et ensuite au Bénin. Il sera question de renforcer le partenariat entre la Banque mondiale et ces deux pays.
La visite de Ousmane Diagana se déroule du 27 octobre au 02 novembre prochains au Togo, puis au Bénin. C’est la première visite du vice-président dans ces deux pays depuis sa prise de fonction en juillet 2020.
Il séjournera d’abord au Togo du 27 au 31 octobre 2021. Dans son agenda, il est prévu des entretiens avec le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé ainsi qu’avec des membres du gouvernement. Il s’agira d’évoquer les grandes priorités de développement du Togo et sur l’appui de la Banque mondiale pour leur mise en œuvre.
A Lomé, M. Diagana devra également s’entretenir avec des représentants de la société civile, du secteur privé, et des jeunes.
« Pour apprécier l’évolution de certains des projets financés par la Banque, le vice-président se rendra sur le terrain pour voir quelques réalisations et échanger avec des bénéficiaires », indique le bureau de la Banque mondiale au Togo.
Pour ce qui concerne le Bénin, son séjour est prévu du 31 octobre au 02 novembre 2021. Il rencontrera le président béninois, Patrice Talon et les membres du gouvernement. Avec eux, Ousmane Diagana évoquera les priorités du pays. On annonce aussi des entretiens avec des parties prenantes au développement du Bénin.
Pour finir, il fera également des visites de terrain pour voir l’évolution de quelques projets et discuter avec les bénéficiaires.
La Banque mondiale est déterminée à soutenir une reprise résiliente dans ses pays membres suite à la crise du COVID-19. Dans le cadre de sa Stratégie régionale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, elle vise à aider les pays à établir un nouveau contrat social entre les Etats et les citoyens, œuvrer à plus d’emplois de meilleure qualité, renforcer le capital humain et améliorer la résilience climatique.
Le portefeuille de la Banque pour les 22 pays de la sous-région s’élève à plus de 44 milliards de dollars.