Le Togo et le Ghana tiennent depuis mercredi à Lomé la 8e session des négociations pour une solution durable pour la frontière maritime. La commission technique de délimitation de la frontière maritime entre les deux pays compte entériner les propositions durables pour la démarcation de la ligne de la frontière.
A Lomé, les autorités togolaises souhaitent que les négociations permettent de parvenir à une solution définitive. En effet, le Togo souhaite un tracé définitif et non provisoire des frontières maritimes avec le Togo.
« Nous souhaitons que nos deux pays qui s’entendent si bien fassent la démonstration de cette entente, de la confiance mutuelle entre les deux peuples et aillent vers une solution durable », a souligné Stanislas Baba, ministre-conseiller pour la mer du président togolais.
Pour M. Baba, la position du pays est d’éviter « des arrangements provisoires ». Il explique que dans des négociations comme celles-ci, le provisoire peut devenir définitif ». Ainsi, le ministre Baba pense qu’il ne faut pas tomber dans ce piège.
Selon le ministre-conseiller pour la mer de Faure Gnassingbé, ce qui importe est d’examiner la ligne ghanéenne. Le Togo devra réagir durant les travaux en vue de faire une contre-proposition tendant à une solution juste, équitable.
Le but, explique Satanislas Baba, est de sauvegarder l’amitié, la fraternité entre les deux pays.
Tracé définitif de la frontière maritime
Pour sa part, le ministre togolais de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière a estimé que le Togo et le Ghana sont à un rendez-vous de l’histoire. Pour lui, le processus de délimitation négociée est un pari qu’ils ont l’obligation de gagner.
« Sans être alarmiste, je dirais même que nous n’avons pas droit à l’échec ! Notre dynamique et notre engagement pour une délimitation non contentieuse de notre frontière maritime sont scrutés de par le monde et suscitent beaucoup d’espoir au sein de la communauté sous régionale et continentale », a déclaré Edem Kokou Tengué.
Pour finir, le ministre Tengue qu’il est de la responsabilité des deux pays de parvenir, au terme des négociations de novembre prochain, à un tracé définitif et complet de la frontière maritime.