Alors qu’il prenait part à la prière de Tabaski mardi, Assimi Goïta, le président de la transition malienne a failli se faire assassiner. Deux individus ont tenté de le poignarder à la Grande mosquée de Bamako. Heureusement, il en est sorti « sain et sauf ».
Les faits se sont déroulés alors que l’imam se dirigeait vers la sortie de la mosquée pour égorger le mouton. Les deux individus dissimulés parmi les participants à la prière ont tenté de poignardé l’homme fort du Mali.
Latus Tourè, régisseur de la mosquée a précisé dans les détails qu’au moment où l’imam devrait aller immoler son mouton, que le jeune a tenté de poignarder Assimi Goïta de dos. Mais c’est une autre personne qui a été blessée.
Très rapidement, le président Goïta a été emmené et ne semblait pas avoir été touché. Un responsable des services de sécurité de la présidence malienne a indiqué qu’il s’agissait d’une « tentative d’assassinat » du président de transition.
« Nous sommes en train de mener l’enquête. Au moins une personne a tenté de l’attaquer avec un couteau à la Grande mosquée de Bamako ce jour », a ajouté la même source selon l’AFP.
Des faits confirmés par le ministre des Affaires religieuses, Mamadou Koné, qui était également président dans la Mosquée lors des évènements.
« Un homme a tenté tout de suite dans la Grande mosquée de Bamako de tuer le président de la transition avec un couteau », a-t-il appuyé précisant que l’indélicat a été bien maîtrisé avant de commettre son forfait.
Goïta rapidement évacué
La mosquée du roi Fayçal a ensuite été vidée de ses fidèles. Ses abords ont retrouvé une quinzaine de minutes plus tard le calme une fois le président de la transition emmené au QG des militaires dans la ville-garnison de Kati à une quinzaine de km de Bamako.
Un des deux assaillants portrait un turban. On apprend toutefois que le Colonel Goïta est « sain et sauf ». Assimi Goïta, ancien chef d’un bataillon de forces spéciales est devenu l’homme fort du Mali depuis août 2020.
Après avoir renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, réélu deux ans auparavant, Colonel Goïta a démis en mai dernier Bah N’Daw qui conduisait la transition qui était en cours.
Depuis lors, le président de la transition malienne ne se déplace jamais sans ses hommes, cagoulés et armés de fusils d’assaut. Le colonel Goïta avait promis rendre le pouvoir aux civils après des élections prévues le 27 février 2022.