Djimon oré est aux mains des éléments du Service central de recherche et d’investigations criminels (SCRIC) depuis le 29 avril dernier. Le président du Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD) est accusé d’outrage et de tentatives de troubles aggravés à l’ordre public suite à des propos tenus dans une émission. L’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre exige sa libération.
Dans un communiqué rendu public dimanche, l’ANC indique avoir appris qu’il est reproché à l’opposant ces propos tenus dans le cadre de la commémoration de la fête de l’indépendance, le 27 avril.
Des propos qualifiés « d’outrage envers les représentants de l’autorité publique », et qui seraient de nature à créer des troubles aggravés à l’ordre public.
« Dans son allocution prononcée le lundi 26 avril 2021 à l’occasion du 27 avril, le président national de l’ANC a fait état, s’agissant du régime RPT/UNIR, d’une « dictature militaire clanique ». La majorité des togolais ne pensent pas autre chose. Même s’ils ne le disent pas », indique l’ANC.
Selon le parti de Jean-Pierre Fabre, « Oré Djimon fait le même constat » et l’exprime librement conformément à la Constitution togolaise qui garantit à tous, la liberté d’opinion et d’expression.
« Voilà pourquoi, l’ANC demande la libération immédiate de Djimon Oré », exige le parti du maire de Golfe 4.