Lomé accueille depuis lundi les travaux de la 2e réunion du Groupe de suivi de la transition au Mali (GST-Mali). Le Chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé a lancé les travaux en présence du Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali, Mahamat Saleh Annadif, du Premier ministre du Togo, des ministres des Affaires Etrangères de l’Algérie, du Burkina Faso, du Ghana, du Togo et en présence des premiers responsables du gouvernement de transition malien.
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En Août 2020, le Mali a connu un coup d’Etat mené par une junte militaire qui s’est engagée à rendre le pouvoir en 2021. Pour garantir la transition au Mali vers des élections démocratiques, la Cédéao, l’UA, l’ONU et les pays de la région ont initié le Groupe de suivi de la transition qui exerce une sorte de surveillance.
Le Togo a décidé d’accueillir les travaux de la 2e réunion. Pour le ministre togolais des Affaires Etrangères, de l’intégration africaine et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey le Togo ne doit pas faire le choix de l’indifférence face aux défis de la sous-région.
« Le fait que le Togo accueille cette réunion, illustre son engagement pour l’instauration de la paix et de la stabilité au Mali. Le Togo est une terre d’espérance et entend le maintenir », a-t-il dit.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale du Mali, Tieman Coulibaly a affirmé que la réunion du Togo va permettre aux participants de faire le point de l’état des avancées de la feuille de route de la transition, et de mesurer le niveau de mise en œuvre des recommandations issues de l’accord d’Alger.
« Nous sommes à Lomé pour faire l’état des lieux des avancées accomplies dans la mise en œuvre de la feuille de route de la transition au Mali. Nonobstant, les effets néfastes de la Covid-19, le gouvernement malien travaille d’arrache-pied pour tenir ses engagements et mener la transition à son terme. Pour ma part, je peux vous dire que la transition avance et le gouvernement prend la résolution ferme de réussir cette phase cruciale dans la vie du Mali », a assuré M. Coulibaly.
Intervenant à l’ouverture des travaux, le Chef de l’Etat togolais a estimé que le soutien à un pays frère dans un moment difficile ne doit pas être un vœu pieux. Faure Gnassingbé a réitéré l’appui indéfectible du Togo et son engagement qui reposent sur l’impérieux devoir de solidarité.
« Nous n’avons d’autres choix que d’aider les Maliens à réussir cette transition. La réussite de cette période de transition n’est plus une option mais plutôt un impératif », a déclaré M. Gnassingbé.
Le chef de l’Etat togolais a émis le vœu que la réunion de Lomé permette de franchir une étape importante pour le retour de la paix et de la normalité au Mali.
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