Gerry Taama s’inquiète de la vague de sanctions à l’encontre de la presse togolaise ces derniers jours. Le président national du parti politique Nouvel Engagement Togolais (NET) dit regretter les décisions de la HAAC mais ne condamne pas pourtant. Par ailleurs, il exhorte les journalistes togolais à plus de solidarité et de professionnalisme.
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La HAAC a suspendu le vendredi dernier le bihebdomadaire « L’Alternative » pour une durée de 4 mois. Ceci quelques jours après le retrait du récépissé du journal « Indépendance Express » par la justice togolaise.
Pour M. Taama ces deux dernières décisions de la HAAC ne sont pas des plus glorieuses. Il estime qu’au Togo on donne parfois l’impression de prendre un marteau pour assommer une mouche.
Le député à l’assemblée nationale soutient que le pays va perdre encore des points au classement de la liberté de presse dans le monde, et que cala peut même avoir des incidences sur l’indice risque du Togo et salir encore son image à l’international.
« Je regrette les décisions de la HAAC. Je ne condamne pas parce ce que c’est une décision qui relève des compétences de la HAAC. », a relativisé M. Taama avant de rappeler que le journal L’Alternative doit pouvoir attaquer cette décision devant le tribunal (chambre) administratif.
Pour Gerry Taama, la presse nationale n’est pas encore en danger. Mais il faille que la HAAC redevienne comme avant, une institution de défense et de renforcement de la liberté de presse, qu’elle agisse plus par pédagogie que par la répression.
« Il faut aussi que les journalistes se rappellent que la matière de leur exercice, c’est l’homme, avec ses émotions, sa famille, son honneur, sa dignité », a-t-il recommandé.
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