André Kangni Afanou a foi que l’atelier national du Haut-Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale qui a lieu du 11 au 15 juillet prochain est un cadre propice pour accoucher les réformes. Reçu lundi par nos confrères de Nana, le Directeur Exécutif du CACIT invite à cet effet tous les acteurs à y prendre part.
Selon M. Afanou, l’atelier national du HCRHUN est un bon cadre de discussions que personne ne doit se refuser d’y participer.
L’atelier en question attend valiser la voie à l’opérationnalisation des réformes. Car les recommandations qui seront issues vont servir de base aux travaux de la commission technique chargée des réformes.
Et d’ores déjà, ce défenseur des droits de l’homme souhaite qu’une preuve de bonne foi prévale à la suite des travaux.
» Il ne faut pas qu’à la fin des travaux qu’on nous dise que le cadre a fait des recommandations qui ont été remises au Chef de l’Etat et on s’arrête là », s’est-il opposé.
Le point de vue d’André Kangni Afanou sur cet atelier à venir est ce qu’il y a de plus contraire chez certains politiques. Ces derniers préfèrent la révolution à un nouveau cadre de discussions.
« Je suis inquiet lorsque certains de l’opposition parlent de la révolution. Le Togo n’a pas besoin de révolution aujourd’hui. On a juste besoin d’inviter celui qui est à la tête de notre pays à opérer les réformes pour que nous ayons des règles plus justes qui gouvernent la gestion de la société », a conclu M. Afanou.